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jueves, 20 de junio de 2013

Marta bajo el paraguas o manchas, trazos, manchas // Marta sous le parapluie ou des taches, des traits, des taches



Barras de pastel sobre papel Canson color canela 50x65





Manchas, trazos, manchas. Eso es lo que pretendo: construir a base de manchas. Y que la retina las funda hasta engañar al ojo y que este vea una realidad que no lo es.  Entonces, pienso, lo mejor será apartar de mí todo lo que podría ayudarme a perderme en los detalles. Nada de lapiceros. Barras de pastel. Para todo. ¿Incluso para los ojos,  cuyo tamaño en proporción al papel son dos pequeñas motas? Pues sí. Pero… Nada de peros, Marga. Para ellos también. Concedámonos un pequeño roce, pero que no llegue a ser un fundido para los pómulos y la barbilla.  Y que el entorno acompañe, enmarque, que trabaje para destacar el rostro de Marta. Pero fundiendo podrías hacer un retrato realista que… La negociación con una misma es siempre dura. Finalmente, mi yo cómodo abandona. Es hora de trabajar. Como en “Marta bajo el paraguas” tras la tempestad, llega la calma.



Lo que el ojo no ve
Lo que el ojo cree ver

La realidad

  

Des taches, des traits, des taches. C’est ça ce que je essaie réussir: de construire avec des traits et des taches. Et que la rétine les fonde jusqu’à tromper l’oeil et qu’il voie une réalité qui n’existe pas. Alors, je pense, il faudra éloigner de moi tout ça qui pourrait m’aider à me perdre dans des détails. Rien de crayons. Des barres en pastel. Pour tout. Même pour les yeux, dont leur mesure en comparaison du papier c’est comme une petit grain de sel? Oui. Mais… Rien d’excuses, Marga. Pour eux aussi. Un petit frôlement avec le bout du doigt, mais qu’il n’arrive pas à être un fondu, pour les pommettes et le menton. Et qu'autour tout accompagne, enquadre, que tout travaille pour illuminer le visage de marta. Mais avec des fondus tu pourrais réussir un portrait très réaliste que… La négociation avec moi-même est toujours dure. Finalement le moi commode, confortable abandonne. C’est l’heure de se mettre à travailler. Comme en “Marta sous le parapluie"  après la tempête, la calme…
  





miércoles, 5 de junio de 2013

¿Hace un café? // On prend un café?



Acrílico sobre lienzo 33x24


El título, en principio, no tiene mucho que ver con lo que la imagen os muestro. Lo sé. Pero sí tiene, creedme. Cuando vi en Madrid a estos músicos callejeros supe que los pintaría.  Al comenzar este cuadro no sabía para quién sería,  pero sabía con total certeza que no se quedaría conmigo. Intuiciones de las mías.  A poco de conocerle supe que sería para él: P.L. Salvador es un magnífico escritor,  artista polifacético, consejero, y amigo. Además de su amistad me regala sus novelas publicadas, e incluso alguna aún inédita que algún día encontrará el puesto que merece.  Nos hemos visto sólo una vez, pero eso no tiene importancia. La palabra puede ser suficiente para alimentar sólidamente una amistad. Aquellos músicos callejeros inspiraron este cuadro y durante su proceso este cuadro me llevó a escribir una pequeñísima historia,  apenas doscientas palabras, que no conservo, pero que Salva, conocido en los ambientes literarios como P.L. Salvador, sí conoce. La historia se titulaba ¿Hace un café?  Y en un guiño cómplice, así acabó llamándose este cuadro. Ahora, mis músicos, enmarcados artesanalmente por Marleen, su novia, lucen en su estudio rodeados de otros músicos, de palabras y de verdaderas obras de arte.



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Le titre, au premier moment, ne paraît avoir aucune rélation avec l’image que je vous montre. Je le sais, mais non, vous allez voir… Dès le premier moment, quand j’ai vu ces musiciens à Madrid, j’ai su que je finirais par les peindre. Quand j’ai commencé ce tableau je ne savais pas où, ou à qui il finirait par appartenir mais je savais, avec totale certitude, qu'il ne resterait pas avec moi. Un de mes habituels présentiments. Peu après l’avoir connu j’ai su que ce tableau serait pour lui: P.L. Salvador c’est un magnifique écrivain, un artiste éclectique: musicien, compositeur…et surtout confident, complice, ami. En plus de son amitié il m’offre ses romans publiés et même quelques-uns inédits dont je suis sûre qu’un jour prochain les mérites lui seront reconnus. Nous nous sommes réunis seulement une fois, mais cela n'est pas important. Le mot bien peut nourrir solidement l’amitié. Ceux musiciens-là ont inspiré ce tableau, et pendant son procès ce tableau m’a inspiré une petite histoire, à peine deux cents mots, que je ne garde pas mais que Salva, connu dans les cercles littéraires comme P.L. Salvador, avait lu. Le titre était :"On prend un café?" Et le tableau, avec un clin d’oeil complice, a fini par prendre le même titre. Maintenant, mes musiciens, encadrés de manière artisanal par Marleen, sa copine, habitent dans son atelier; accompagnés d’autres musiciens, dans un monde de mots et entourés de vraies oeuvres d’art.

jueves, 23 de mayo de 2013

Lirios // Des iris



Acrílico sobre lienzo 27x16


Los adoro desde donde abarca mi memoria.  Están  presentes en aquellas excursiones  fantásticas  pero imposibles que mi abuelo proponía para buscar tesoros maravillosos que nunca existieron y que sin embargo hicieron las delicias de mi infancia. Y en mis  subidas a aquel pequeño monte que entonces me parecía la montaña más alta y enigmática del mundo a pesar de que hoy la realidad me enseñe sólo una pequeña atalaya. O bordeando aquella era, ahora inexistente, bajo  un tibio sol de primavera, en tardes de juegos donde  mientras yo correteaba mi madre hacía punto y mi padre leía bajo unas gafas de sol que me parecían de extraterrestre a pesar de que entonces yo no conociese esta palabra. 

   Crecieron libres, casi salvajes, en las estaciones de tren donde mi padre trabajaba. Siempre indomables, majestuosos,  libres, buscando el cielo. Sobreviviendo año tras año al duro invierno.  Lirios  morados, azules, ocres, blancos, adornando, alegrando, acompañando los senderos  de mi propio camino. De mi propia alma.

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Je les adore dès où ma mémoire embrasse. Ils ont été présents dans ces fantastiques mais impossibles excursions  que mon grand-père proposait pour chercher des trésors merveilleux qui jamais n’existaient mais qu'ils ont réussi les délices de mon enfance. Et dans mes ascensions  à ce mont-là, qu’à ce temps-là me semblait la montagne la plus haute du monde malgré qu’aujourd'hui la réalité me montre seulement une petite colline. Ou en bordant cette aire-là, maintenant inexistente, sous un tiède soleil du printemps, en des après-midi de jeux où tandis que je galopais, ma mère tricotait et mon père lisait derrière ses lunettes de soleil qui me paraissaient d’exraterrestre même si alors je ne connaissais pas ce mot.

  Ils ont poussé libres, presque sauvages, dans les gares où mon père travaillait. Toujours indoptables, majestueux, libres, cherchant le ciel. En survivant à l'hiver chaque année. Des iris violets, bleus, ocres, blancs, en ornant, réjouissant, accompagnant les sentiers de mon propre chemin. De ma propre âme.




viernes, 10 de mayo de 2013

De un café con leche y un gofre inesperado // À propos d'un café au lait et d'une gaufre inattendue



Tinta Lamy sobre agenda reciclada 11x14'5



Esta vez, con mi café con leche el camarero me trae un bomboncito. Se lo agradezco con una sonrisa y un instante después regresa con un platito sobre el que "late" una pequeña porción , tibia y olorosa, de gofre con chocolate. Aunque no tenía la intención, ahí estoy yo, con mi agenda reciclada, mi pequeña Lamy y con una tinta de un color extraño, pues la antigua tinta azul-negro se ha mezclado con la nueva que es de color turquesa...
Después de haber devorado esa porción de gofre, apurando hasta la última gota de chocolate, me siento un poco culpable y decido guardar el bomboncito para mi marido. Dios mío... ¡Pero qué dura es la vida del artista!

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Cette fois, avec mon café au lait le garçon m'amène un petit chocolat. Je lui en remercie avec une sourire et un instant après il revient avec une petite assiette sur laquelle bat une petite portion de gaufre, tiède et aromatique, au chocolat. Bien si je n'avais pas l'intention, j'y suis, avec mon carnet, mon petit lamy et avec une encre d'une couleur étrange donc la vieille encre bleu-noir s'est mélangé avec la nouvelle encre qui est turquoise... 
Après avoir dévoré la petite gaufre, en épuisant jusqu'à la dernière goutte de chocolat, je me sens un peu coupable et je décide de sauver le petit chocolat pour mon mari. Mon  Dieu...Vraiment qu'elle est sacrifiée la vie de l'artiste!