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jueves, 28 de marzo de 2013

La toma de la pastita // Les sablés mouvants




Lápiz grafito sobre papel


-¡No puede ser!- Me dice mientras me mira a los ojos- ¡Dos kilos!
-Dos kilos, de qué- le pregunto.
-De qué van a ser… Marga, hija, de carne; de carne que ha crecido alrededor de mi cintura… Según me lo cuenta, parece como si un alien  venido de cualquier perverso planeta hubiese colonizado su cuerpo con la intención de quedarse para siempre.
-Ajá- digo  intentando ganar tiempo y pensar algo para consolarla, pero a estas alturas ella ya  ha comenzado su confesión y nada podrá pararla; nada, excepto la llegada del camarero con los cafés,  a los que acompañan unas pastas  cortesía de la casa; entonces su mirada se ilumina y  su pena se desvanece.
 -No hay que martirizarse-le digo-; después de las navidades y dos fines de semana acudiendo a celebrar la matanza del cerdo…
 En ese momento, mi cabeza ya ha comenzado a visualizarlo: colesterol y  triglicéridos  en una desenfrenada y deliciosa orgía de grasa y no puedo evitar que se me escape una risilla maliciosa…
 Y para  cuando voy a  proponerle aquello de menos plato y más zapato, tanto la culpa, como el propósito de la enmienda la han abandonado: debió ocurrir mientras se zampaba mis pastas.
  

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-C’est pas possible! – Me dit-elle en me regardant dans les yeux-. Deux kilos!
-Deux kilos de quoi?- je lui demande. -De quoi à ton avis, Marga ? De la chair, de la chair qui a poussée autour de ma taille...
Tel qu’elle me le raconte, on aurait dit qu’un alien venu de n'importe quelle perverse planète avait colonisé son corps avec l'intention d'y rester pour toujours.
-Euhh, dis-je en essayant de gagner du temps et de penser à quelque chose pour la consoler, mais à ce moment-là, elle avait déjà commencé son aveu et rien n’aurait pu l'arrêter; rien, sauf l'arrivée du garçon avec les cafés accompagnés des petits gâteaux courtoisie de la maison; là, son regard s'allume et sa peine se dissipe.
Il ne faut pas se martyriser, je lui dis; après Noël et deux week-ends à faire le pèle-porc... À ce moment, ma tête a déjà commencé à visualiser: le cholestérol et les triglycérides dans une orgie de graisse effrénée et délicieuse et je ne peux pas éviter de laisser échapper un petit rire malin, hi, hi…
Et quand je lui propose de moins manger et de bouger plus, tant la culpabilité que les bonnes résolutions l'ont déjà abandonnée: ça a dû arriver pendant qu'elle dévorait mes petits gâteaux…



viernes, 8 de marzo de 2013

La soledad del guerrero: Punto y final // La sulitude du guerrier: Point et final




Acrílico sobre lienzo 81x54


 Bueno, tras  la  fase de  estancamiento llega,  no sé cómo, un instante en el que de nuevo todo vuelve a fluir, a encajar.  Creo que aquí, en la parte final, siempre trabaja más mi intuición que mi cabeza.  Como si sólo sintiera. Es un momento fuerte, intenso, febril.  
 Y sé que es el momento de acabar. Como suelo decir, antes de que la pintura me lo pida. En el camino se ha quedado  esa gruesa rama que en la fotografía aparecía a la derecha, en el primerísimo plano superior. No es ella la protagonista. Es una decisión tomada desde el comienzo y que hace que mis dos guerreros aparezcan más en primer plano. Mi guerrero de piedra no se avergüenza de su brazo mutilado, probablemente, en batalla urbana y desigual...Mis árboles, frente a los de la foto, tienen menos ramificaciones;  es una elección personal.  Están más desnudos. Sí.  Quizá como los sentimientos que me invadieron mientras tomaba aquella fotografía. Y la torre, finalmente,  encontró su lugar. 


A propósito de mis premisas... À propos de mes prémisses...



Es hora de preguntarme y de preguntaros si he sido fiel a las premisas que me impuse: Que la pincelada sea direccional.  Que mis guerreros  no tengan un rostro definido. Que el blanco no lo sea realmente en ninguna parte del cuadro.  Y que la pintura no sea una mera reproducción de la fotografía, sino que logre expresar una impresión, una emoción, un sentimiento.

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Bon, après  la phase  où tout me semble s’enliser, il arrive, je ne sais pas comment, un instant où à nouveau tout coule, tout s’emboîte. Je crois qu’ici, dans la partie finale, toujours c’est  mon intuition, plus que ma tête, qui travaille. Comme si seulement je sentais. C’est un moment fort, intense,  fiévreux.
 Et je sais  que c’est l’heure de finir. Comme d’habitude je dis, avant que ma peinture m’en  demande. En route j’ai laissé la grosse branche que dans la photo apparaissait à droite sur le gros premier plan supérieur. Elle n’est pas la protagoniste. C’est une  décision que j’ai prise  depuis le premier instant et qui fait que mes deux guerriers  soient encore plus dans le gros plan. Mon guerrier en pierre  n’a pas honte de son bras mutilé, probablement, en bataille urbaine et inégale… Mes arbres, en référence aux ceux  de la photo, sont beaucoup moins ramifiés ; c’est un choix personnel. Ils sont plus nus. Oui. Peut-être comme les sentiments qui m’ont envahi tandis que je prenais cette photo-là. Et la tour, finalement, elle a trouvé sa place.

C’est l’heure de me demander et de vous demander si j’ai été fidèle aux prémisses que je me suis proposé : que le coup de pinceaux soit directionnel. Que mes guerriers n’aient pas un visage défini. Que le blanc ne le soit réellement  dans aucune partie du tableau. Et que la peinture ne soit pas une  seule reproduction de la photo, mais qu’elle réussisse à exprimer une impression, une émotion, un sentiment.



sábado, 2 de marzo de 2013

La soledad del guerrero III y IV // La solitude du guerrier 3ème et 4ème séance



Fin de la cuarta sesión. Fin de la 4ème séance


Fin de la tercera sesión. Fin de la 3ème séance



 Uno de los riesgos de trabajar partiendo de una fotografía es la deformación óptica que ésta conlleva en cuanto a la perspectiva. Por eso,  en la parte derecha superior del pedestal de mi guerrero, en la fotografía de debajo de la sesión anterior, la nºII   podía verse una pequeña franja de color amarillo que dejé  como referencia  hacia el punto de fuga para intentar corregir esos defectos de perspectiva en lo posible.  Ahora comienza la peor etapa porque pese al trabajo meditado e intenso todo parece estancarse, o incluso a retroceder en cuanto a resultados.  Me preocupa la perspectiva de ese edificio de la derecha todavía rara.   Y también el color de la torre que aparece justo detrás del hombre. Su color es muy similar al del pedestal del guerrero.  Tengo que conseguir trabajar su volumen sin que la  calidez de su color la haga avanzar.

Sobre la paleta de color: Amarillo cadmio limón, tierra siena tostada, tierra sombra tostada, azul ultramar, azul cian, rojo cadmio y carmín de garanza.


                                    





Un des risques de travailler à partir d’une photo c’est la déformation optique qu’elle a en référence à la perspective. C’est pour ça que dans la partie droite supérieure du piédestal de mon guerrier de la photo placée là-bas dans la derrière entrée, dans la deuxième séance, vous pouviez voir une petite frange jaune que j’ai utilisé comme référence vers le point de fuite pour essayer de corriger ces défauts de perspective dans la mesure où je sois capable. Maintenant commence la pire des étapes parce que malgré le travail intense et  médité tout paraît  s’enliser ou même aller en arrière.
Je suis encore préoccupée par la perspective des bâtiments sur la partie droite, surtout celle du fond, encore incorrecte. Et aussi par la couleur de la tour qui est juste derrière l’homme. Sa couleur est très pareille au piédestal du guerrier ;  je dois la travailler de manière que je réussisse son volume sans que sa couleur chaude la fasse paraître avancer.

À propos de ma palette : Jaune cadmium citron,   terre de sienne brûlée,  terre ombre brûlée, bleu outremer,  bleu cyan, rouge cadmium, le rouge carmine  de garance.