Fin de la segunda sesión. Fin de la deuxième séance |
Tras dos horas de trabajo. Après deux heures de travail |
Tras la primera sesión que os mostré, donde el color del fondo amarillo asomaba ampliamente en alguna zona del cielo, he pasado a desarrollar la parte superior del fondo de los edificios de la derecha que no estaba ni siquiera esbozada. He cubierto las diferentes zonas con sus colores y el guerrero comienza a tomar “cuerpo”. El suelo nevado comienza a tener también una apariencia más tangible.
Me preocupa no abandonar la idea inicial.
Tener una fotografía hermosa como modelo es una tentación. Pero no, me digo. Tendré que
recordar constantemente que me he propuesto una pincelada direccional, con movimiento. Que mis guerreros no tendrán un rostro
definido –cuando a una le gusta el retrato tanto como a mí, tendrá que
contenerse bastante para ser fiel a esta idea -. Que el color blanco, nunca lo
sea realmente. Que no se trata de reproducir una fotografía sino de transmitir
una sensación, un sentimiento.
Tras dos sesiones de dos de trabajo cada una,
algo empieza ya a verse. El cuadro tiene un tamaño considerable y esta es una etapa gratificante en la que disfruto.
Après la première séance que je vous ai
montré, où la couleur jaune du fond
était encore visible dans
quelques parties du tableau, j’ai continué à esquisser la partie supérieure du
fond des bâtiments, à droite du tableau,
laquelle n'était même pas dessinée
l'antérieure séance, j’ai couvert les
différentes zones avec leurs couleurs et le guerrier commence à prendre corps. Le sol neigé aussi commence à prendre une
apparence plus tangible.
Je suis
préoccupée de ne pas abandonner l’idée initiale. Avoir comme modèle une belle
photo est une grande tentation. Mais non, je me dis. Je devrai me rappeler tout
le temps que je me propose un trait directionnel, avec du mouvement. Et que mes
guerriers n’auront pas un visage défini : quand on aime peindre des portraits
comme je l’aime, il faut se contenir pour rester fidèle à cette prémisse. Que la
couleur blanc, jamais le soi pas
vraiment dans le tableau. Qu’il ne s’agisse
pas de reproduire une photo mais de transmettre une sensation, un sentiment.
Après deux séances de deux heures de travail chacune on commence à voir quelque chose. Le tableau a
une mesure considérable. Et celle-ci est une étape gratifiante où j’ai bien profité.