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domingo, 23 de febrero de 2014

Mujer con gato // Femme avec chat



Acrílico sobre tabla entelada 35x24


La encontré, hace años, en una de esas revistas que acompañan al periódico dominical. La recorté y la guardé en una carpeta. Con una cierta impotencia y la secreta esperanza de que un día haría este retrato.  Ha llovido desde entonces… y han sido muchas las ocasiones en las que he tenido el recorte entre mis manos sintiendo que no estaba preparada, que no era el momento, pero sintiendo, sabiendo en mi interior cómo quería que fuese ese momento cuando llegase el día.  Y una buena mañana,  revolviendo en mis carpetas, cuando ya casi me he olvidado de ella, me la vuelvo a cruzar. Y siento que ha llegado el momento, que, independientemente del resultado,  lo puedo hacer.  “Mujer con gato” extraña y cercana, mi cómplice desconocida capaz de ser elegante con tu vulgar bolsa de la compra, te doy las gracias por todo este tiempo que me hiciste esperar.


Lápiz acuarelable. El comienzo


Detalle



El recorte. Mi desconocida, mi inspiración // La coupure. Mon inconnue, mon inspiration



Je l’ai trouvée, il y a quelques anées, dans un de ces magazines qui accompagnent le journal du dimanche. Je l’ai découpée et l’ai rangée dans une chemise. Avec une certaine impuissance et avec l’ espoir secret qu’un jour je peindrais ce portrait.  L'eau a coulé sous les ponts depuis que cela s'est passé… Et  elles ont  été nombreuses les occasions où j’ai eu la coupure entre mes mains avec le sentiment  que je n'étais pas prête, que ce n’étais pas  encore le moment, mais gravé dans mon esprit comment je voudrais que soit ce moment le jour arrivé. Et un bon matin, en fouillant dans mes chemises, quand je l’ avais presque oubliée, elle s’est mise de nouveau sur mon chemin. Et c’est alors que je sens que le moment est arrivé, que, malgré  le résultat, je peux le faire. “Femme avec chat” étrange et proche, ma complice inconnue capable d’être élégante avec ton  sac à provisions courant, je tiens à te remercier pour tout ce temps que j’ai dû t’attendre.

sábado, 15 de febrero de 2014

De maletas y palabras // Des valises et des mots



Rotulador calibrado, acualeras y pincel de agua sobre Moleskine 21x13




Las maletas, como los zapatos masculinos, ejercen sobre mí una poderosa atracción. Y es que, una maleta, aun cerrada, basta con echar una mirada sobre su color, el  material del que está hecha  u observar el desgaste de sus bordes o el de sus ruedas para obtener una valiosa información sobre la personalidad  de su dueño.  A medio cerrar una maleta puede ofrecerte datos mucho más completos sobre si la persona es minuciosa, caótica u ordenada. Cerrada o no, una maleta, como el andén de una estación, encierra sentimientos encontrados. Porque una maleta, cerrada o no,  es un camino de ida y vuelta que lo mismo puede inundarte de alegría o partirte el corazón.

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Les valises, comme les chaussures pour hommes,  m’attirent énormément. Et c’est que, un valise, même fermée, ça suffit de jeter un coup d’oeil sur sa couleur, la matière dont elle est faite, ou remarquer l'usure sur ses côtés, ou sur ses roues pour obtenir une information précieuse à propos de la personnalité de son propriétaire. À motie fermée, une valise peut nous offrir des données encore beaucoup plus complètes: comme par exemple si la personne est minutieuse, chaotique, ordonnée ou une calamité. Fermée ou non, une valise, comme le quai d’une gare, enferme des sentiments contraires. Parce qu’une valise, fermée ou non, est un chemin d’aller et retour qui peut également t’envahir de joie ou te rompre le coeur.
 

martes, 4 de febrero de 2014

Decálogo de las pequeñas cosas que me hacen feliz // Décalogue des petites choses qui me rendent heureuse



Rotulador calibrado, acuarela y pincel de agua sobre Moleskine 13x21


 1-Levantarme temprano una mañana de Junio en una ciudad donde pasas totalmente desapercibida. Sin holas ni adioses. Con la única y agradable compañía de alguien que disfruta con las mismas cosas que yo.
2.- Arreglarme de manera cómoda. Sentirme guapa por el mero hecho de ser yo. Sentir que ese día  el tiempo será mío y haré de él lo que quiera.
3.- Salir a la calle cuando aún el frescor de la mañana se impone a lo que, a todas luces, será un día genuinamente veraniego e importarme poco que me vaya a asar de calor.
4.- Esperar sin prisa que el lugar donde voy a desayunar me encuentre.
5.- Doblar una esquina. Sentir el flechazo. Pegarme al escaparate de ese pequeño lugar: extraño, íntimo, un tanto desvencijado y a la vez acogedor. Entrar. Saludar con ganas a esa persona desconocida que nos atenderá. Sentir que quiero quedarme.
6.- Mirarlo todo con ojos nuevos. Volver a ser niña. Tocar, curiosear. Reír cómplice con mi cómplice acompañante.
7.- Sacar tímidamente mi agenda reciclada y “alla prima” tomar unas notas con mi pluma Lamy.  Sentir que la timidez y el pudor se esfuman.
8.-Saborear lentamente el desayuno disfrutando de él  tanto como de las viejas  y descabaladas piezas  que forman la vajilla y el “paisaje” del lugar.
9.- Tener un día más. Volver al mismo lugar y que éste vuelva a parecerme algo  nuevo.
10.-  Saludar con ganas. Pedir el desayuno. Sacar casi sin pudor mi Moleskine, mi rotulador, mis acuarelas, desparramarlo todo sobre la mesa.  Mirar cómplice a mi acompañante. Reír, conversar, callar. Hacer este dibujo. Comparar mi dibujo con el de Viriato. Ver que el suyo es mejor. Mucho mejor. Reír abiertamente. Alegrarme con la misma intensidad por su dibujo y por mi dibujo. 


Tinta azul de mi estilográfica Lamy sobre agenda reciclada 14'5x11
 

1.- Me lever tôt un matin de Juin dans une ville où je passe totalement inaperçue. Sans saluts ni adieux. Avec la agréable et unique  compagnie de quelqu'un qui jouit des mêmes choses que moi.
2.- M’habiller de manière commode. Me sentir belle pour le simple fait d’être moi. Sentir que ce jour-là le temps sera à moi et que j’en ferai ce que je voudrai.
3.- Sortir à la rue quand la fraîcheur du matin s’impose encore à ce que, de toute façon, sera un jour authentiquement estival et ne pas me préoccuper si j’étouffe de chaleur.
4.- Attendre patiemment que ce soit l’endroit où je vais prendre mon petit déjeuner qui me trouve, et pas à l’inverse
5.- Tourner au coin  de la rue. Avoir un coup de coeur.  Coller mon nez à la vitrine de ce petit établissement: bizarre, intime, un peu délabré mais accueillant à la fois.  Saluer de bon coeur  cette personne inconnue qui nous servira.  Sentir que je veux y rester.
6.- Tout regarder avec un nouveau regard. Être de nouveau une petite enfant. Tout tripoter, fouiner. Rire complice avec la complicité de ma camarade.
7. Sortir timidement mon agenda recyclé et prendre alla prima  de petites esquisses avec mon stylo  Lamy. Sentir comment la timidité et la honte s’envolent.
8. Savourer lentement le petit déjeuner. En profiter autant que des veilles pieces dépareillées qui composent  la vaisselle et le “paysage” de l’endroit.
9.- Avoir encore un autre jour. Retourner au meme endroit et sentir une fois de plus qu’il me semble nouveau.
10.-Saluer de bon coeur. Demander le petit déjeuner.  Sortir, presque sans éprouver de honte, mon Moleskine, mon stylo-feutre, mes aquarelles et les parsemer sur la table. Regarder avec complicité ma camarade. Rigoler, bavarder,  nous taire. Faire ce dessin.  Comparer mon dessin à celui de Viriato. Me rendre compte que le sien est mieux que le mien. Beaucoup  mieux. Me mettre à rire ouvertement avec ça. Me réjouir de son dessin et du mien avec la même intensité.