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jueves, 30 de junio de 2016

Hablemos de trapitos II: Pasarela de verano // Parlons chiffons II: passerelle d'été



Viéndolos nadie diría que los más recientes fueran del verano pasado. Incluso el bolso rosa, heredado de mi hija, que lo recibió a su vez como regalo de Yves Rocher, y que debe tener  ya diez años (y los que le quedan todavía), resulta que ahora ya no es sólo y simplemente rosa, sino que es “rosa cuarzo”: lo más de lo más en el mundo-color Pantone. Y yo escribiendo bajo su dibuengendrete que su color era pffff, digamos que poco combinable… Marga, Marga… (¡Qué ojo clínico tienes como precursora de la moda!)

Y digo yo, viendo la durabilidad del pobre bolso de tela impermeabilizada “rosa cuarzo” que entonces el de cuero que compré en el mercadillo en las fiestas patronales de 2014… Jiiiiii.



Lápiz de Ikea, rotulador calibrado y acuarela sobre agenda reciclada 11x15


En cuanto a la cazadora vaquera y demás de esta otra página,  además de muy “ponibles”, con este cuerpo de Venus, imperturbable a los excesos de la carne… los veo carne de pasarela, sí: durante muchas temporadas, jiiiii… (Al fin y al cabo todo vuelve…)



Lápiz de Ikea, rotulador calibrado y acuarela sobre agenda reciclada 11x15




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Parlons chiffons: Passerelle d’été II En les voyant, personne ne dirait pas que les plus récents soient de l’été dernier. Même le sac à main rose, hérité de ma fille, qui l’a reçu à son tour d’Yves Rocher, et qui doit avoir déjà dix ans (et ceux qui lui restent encore) ; bon, il semble maintenant qu’il n’est pas seulement et simplement rose, mais qu’il est « rose quartz » : la crème de la crème dans le monde-couleur Pantone. Et moi écrivant sous son dessin que sa couleur était pffff… on va dire peu combinable… Marga, Marga… (Quel bon œil tu as comme précurseur de la mode !)
 
Et en voyant la durabilité du pauvre sac « rose quartz » en tissu imperméabilisé, me dis-je, donc alors celui qui est en cuir, que j’ai acheté au petit marché pendant les fêtes locales de 2014… Hé, hé…

En ce qui concerne  ma veste en jean et le reste de l’autre  page, qu’en plus on peut porter avec facilité, avec cette silhouette de Vénus, imperturbable aux excès de la chair… Je le vois chair de passerelle, oui : pendant beaucoup de saisons, hé, hé… (En fin de compte, tout revient…)




martes, 21 de junio de 2016

Pequeñas cosas o... Como decíamos ayer... II // De petites choses ou... Comme on disait hier... II



Pequeñas cosas que llegaron a mí reclamando ser dibujadas:
Peces  -¿barbos? en el manantial Fuente del río en Cabra (Córdoba)
*** De petites choses qui sont arrivées à moi, me demandant à être dessinées:
-Des poissons  -¿des barbeaux?-dans la source Fuente del río à Cabra (Córdoba)


Bolis de color de los chinos sobre libretita Tiger 12'5x9



 O esta familia que, pese a sus circunstancias,  irradiaba felicidad y que econtré  en el extremo opuesto del comedor en el  restaurante de Puerto Lápice donde paramos a comer.
*** Ou cette famille , pleine de bonheur malgré les circonstances, qui se trouvait dans le restaurant de l'autoroute où nous nous sommes arrêtés pour le repas.
"Notre grand bonheur c'est de t'avoir": c'est ça ce que leurs regards  sur sa fille me disaient.


Estilográfica Lamy sobre libretita Tiger 12'5x9

O estas dos teteras, que esperaban su infusión y que  me miraron desde la estantería mientras esperábamos el postre... y que acompañé en la página de al lado con la jocosa leyenda del azúcar de mi café...
 ***Ou ces deux théières, qui attendaient leur infusion et qui m'ont regardé depuis une étagère tandis que nous attendions nos desserts...  Sur la page d'à côté j'ai mis le sachet vide du sucre, dont la légende était  très amusant: "Moi, les lundis, jusqu'à ce que je prends mon cafe  et jusqu'à l'heure du repas et jusqu'à la fin du vendredi, moi, je ne suis pas personne..." (bonne manière de laisser passer la semaine, hé, hé) 
"Deux théières attendant leur infusion"


Rotulador calibrdo y bolis color de los chinos sobre libretita Tiger 12'5x9











martes, 14 de junio de 2016

Como decíamos ayer... // Comme on disait hier...





No somos nada (ni nadie).Un día "mi Manolo" se indispone  y una lo lleva al doctor de ordenadores, quien, tras sesuda inspección, asegura que no es nada, que lo va a dejar ingresado una semana para que “se reponga”, porque el sistema inmunológico de mi  Manolo, que es muy sensible,  estresado por el ajetreo,  se ha ventilado  su tarjeta de memoria,  por lo que va  a cambiársela…

 Y lo que iba a ser una semana se convierte en varios meses de infructuosos intentos tras los cuales mi Manolo entra en bucle autodestructivo y, cual orco, se zampa cada nueva tarjeta de memoria  que entra en su cibernético cuerpo.  Y allá sigue,  en el hospital de ordenadores, porque en el último instante, cuando, tras dolorosa meditación por mi parte,  iba a autorizar practicarle la eutanasia  y la extracción de su alma  cibernética –léase disco duro-  el doctor se ha topado con un donante para el órgano marchito de su placa base y quiere intentar una intervención “in extremis”. Todo esto el mismo día, y en el mismo instante, en que  yo estaba ya sustituyéndolo. A él, a mi pobre Manolo, a quien creía  ya cadáver, por un joven menudo y apuesto. Y tanto si mi Manolo se repone, como si acaba  marchándose al  cielo de los ordenadores,  me siento un poco culpable por esto, la verdad.
Tuve que renunciar a la caridad que me asistía en los primeros momentos, la cual, de haber continuado hasta hoy, se hubiera convertido a todas luces en un abuso por mi parte.

El tiempo de aislamiento cibernético,  una vez superado el síndrome de abstinencia inicial, ha sido fructífero: invadida por una especie de tormenta de ideas, he pintado – mucho-. He destrozado mi diario. He reflexionado –mucho y profundamente-. He escrito. Y, siendo carne  de cafetería, no sé cómo he llegado a esto, pero he sido,  oído escuchador  de pequeñas frases sueltas  ajenas que llegaban  a mí, descaradamente,  reclamando ser dibujadas...

- Tormentas de alma... 
*Tourmentes de l'âme: du coeur jaillissent des larmes et des yeux les coeurs. Quelques-uns l'apellent tristesse.



Rotuladores calibrado y rojo sobre libretita Tiger 12'5x9





 -Epopeyas.... Diálogo de besugos.
*Je crois aux épopées parce que la réalité me semble incroyable. Dialogue de merlins

Rotulaor calibrado sobre las manchas dejadas por los corazones. Libretita Tiger 12'5x9





- Buscando el azul perfecto: las preocupaciones de mi peluquera.
*Cherchant le bleu parfait: Les inquiétudes de ma coiffeuse.

Rotulador calibrado, bolígrafos diferentes azules, rotulador azul sobre libretita Tiger 12'5x9


Continuará...

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On n’est  rien.  Rien de rien (on ne compte pas). Un jour "mon Manolo" est indisposé et on l’amène chez le médecin des ordinateurs, qui après une  inspection sensée assure que ce n’est rien qu’il va l’hospitaliser  pour une semaine afin qu’il se remette de son problème, parce que le système immunitaire de mon Manolo, qui est très sensible, stressé par une telle agitation, a bouffé sa carte mémoire,  donc il va la changer…
Et ce qui allait être une semaine devient deux mois de tentatives infructueuses après lesquelles mon Manolo se met en boucle autodestructrice et tel  un Orque il bouffe chaque nouvelle carte mémoire qui entre dans son corps cybernétique. Et il y est encore, à l’hôpital pour ordinateurs, parce qu’au dernier instant,  où, après une méditation douloureuse  de  ma part, j’allais autoriser à lui appliquer l’euthanasie et l’extraction de son âme cybernétique  (disque dur) le docteur a rencontré  un donneur pour l’organe abîmé de sa plaque base et il veut essayer une intervention « in extremis ». Tout cela le  jour même –et à l’instant même- où j’étais déjà en train de le remplacer. Lui, mon pauvre Manolo,  que je croyais déjà  cadavre, par un jeune menu et fringant. Aussi bien si mi Manolo se récupère … ou  s’il finit  par partir au ciel des ordinateurs,  je me sens un peu  coupable   à cause de ça, c’est vrai.
J’ai eu à  renoncer à la charité qui m’assistait aux premiers moments, laquelle si elle avait continué jusqu’aujourd’hui serait devenue de toute évidence abusive de ma part.
Le temps d’isolement  cybernétique, le syndrome d’abstinence initial surmonté, a été pourtant fructifère : envahie par une sorte d’orage d’idées, j’ai peint –beaucoup-.J’ai saccagé mon journal. J’ai réfléchi –beaucoup et profondément-. J’ai écrit. Et, étant assidue de cafétéria, je ne sais pas comment j’y suis arrivée,  j’ai été oreille écouteuse  de petites phrases isolées  qui arrivaient à moi, effrontées,  me demandant  à être dessinées...

Continuera...