Chers amis francophones qui visitez ce blog;
Je tiens à vous remercier pour vos visites, et même si je ne peux pour le moment publier en français, je vous encourage à laisser des commentaires si vous le souhaitez. Si vous avez de s questions à poser, je me ferai un plaisir de vous répondre.

Hi bloggers;
Thank you for your visits, even if I cant't post in English yet I encourage all of you to leave yours comments. If you have any questions, I'll try to answer back as soon as possible.

jueves, 20 de junio de 2013

Marta bajo el paraguas o manchas, trazos, manchas // Marta sous le parapluie ou des taches, des traits, des taches



Barras de pastel sobre papel Canson color canela 50x65





Manchas, trazos, manchas. Eso es lo que pretendo: construir a base de manchas. Y que la retina las funda hasta engañar al ojo y que este vea una realidad que no lo es.  Entonces, pienso, lo mejor será apartar de mí todo lo que podría ayudarme a perderme en los detalles. Nada de lapiceros. Barras de pastel. Para todo. ¿Incluso para los ojos,  cuyo tamaño en proporción al papel son dos pequeñas motas? Pues sí. Pero… Nada de peros, Marga. Para ellos también. Concedámonos un pequeño roce, pero que no llegue a ser un fundido para los pómulos y la barbilla.  Y que el entorno acompañe, enmarque, que trabaje para destacar el rostro de Marta. Pero fundiendo podrías hacer un retrato realista que… La negociación con una misma es siempre dura. Finalmente, mi yo cómodo abandona. Es hora de trabajar. Como en “Marta bajo el paraguas” tras la tempestad, llega la calma.



Lo que el ojo no ve
Lo que el ojo cree ver

La realidad

  

Des taches, des traits, des taches. C’est ça ce que je essaie réussir: de construire avec des traits et des taches. Et que la rétine les fonde jusqu’à tromper l’oeil et qu’il voie une réalité qui n’existe pas. Alors, je pense, il faudra éloigner de moi tout ça qui pourrait m’aider à me perdre dans des détails. Rien de crayons. Des barres en pastel. Pour tout. Même pour les yeux, dont leur mesure en comparaison du papier c’est comme une petit grain de sel? Oui. Mais… Rien d’excuses, Marga. Pour eux aussi. Un petit frôlement avec le bout du doigt, mais qu’il n’arrive pas à être un fondu, pour les pommettes et le menton. Et qu'autour tout accompagne, enquadre, que tout travaille pour illuminer le visage de marta. Mais avec des fondus tu pourrais réussir un portrait très réaliste que… La négociation avec moi-même est toujours dure. Finalement le moi commode, confortable abandonne. C’est l’heure de se mettre à travailler. Comme en “Marta sous le parapluie"  après la tempête, la calme…
  





miércoles, 5 de junio de 2013

¿Hace un café? // On prend un café?



Acrílico sobre lienzo 33x24


El título, en principio, no tiene mucho que ver con lo que la imagen os muestro. Lo sé. Pero sí tiene, creedme. Cuando vi en Madrid a estos músicos callejeros supe que los pintaría.  Al comenzar este cuadro no sabía para quién sería,  pero sabía con total certeza que no se quedaría conmigo. Intuiciones de las mías.  A poco de conocerle supe que sería para él: P.L. Salvador es un magnífico escritor,  artista polifacético, consejero, y amigo. Además de su amistad me regala sus novelas publicadas, e incluso alguna aún inédita que algún día encontrará el puesto que merece.  Nos hemos visto sólo una vez, pero eso no tiene importancia. La palabra puede ser suficiente para alimentar sólidamente una amistad. Aquellos músicos callejeros inspiraron este cuadro y durante su proceso este cuadro me llevó a escribir una pequeñísima historia,  apenas doscientas palabras, que no conservo, pero que Salva, conocido en los ambientes literarios como P.L. Salvador, sí conoce. La historia se titulaba ¿Hace un café?  Y en un guiño cómplice, así acabó llamándose este cuadro. Ahora, mis músicos, enmarcados artesanalmente por Marleen, su novia, lucen en su estudio rodeados de otros músicos, de palabras y de verdaderas obras de arte.



                                        *  *  *  *  *  *  *  



Le titre, au premier moment, ne paraît avoir aucune rélation avec l’image que je vous montre. Je le sais, mais non, vous allez voir… Dès le premier moment, quand j’ai vu ces musiciens à Madrid, j’ai su que je finirais par les peindre. Quand j’ai commencé ce tableau je ne savais pas où, ou à qui il finirait par appartenir mais je savais, avec totale certitude, qu'il ne resterait pas avec moi. Un de mes habituels présentiments. Peu après l’avoir connu j’ai su que ce tableau serait pour lui: P.L. Salvador c’est un magnifique écrivain, un artiste éclectique: musicien, compositeur…et surtout confident, complice, ami. En plus de son amitié il m’offre ses romans publiés et même quelques-uns inédits dont je suis sûre qu’un jour prochain les mérites lui seront reconnus. Nous nous sommes réunis seulement une fois, mais cela n'est pas important. Le mot bien peut nourrir solidement l’amitié. Ceux musiciens-là ont inspiré ce tableau, et pendant son procès ce tableau m’a inspiré une petite histoire, à peine deux cents mots, que je ne garde pas mais que Salva, connu dans les cercles littéraires comme P.L. Salvador, avait lu. Le titre était :"On prend un café?" Et le tableau, avec un clin d’oeil complice, a fini par prendre le même titre. Maintenant, mes musiciens, encadrés de manière artisanal par Marleen, sa copine, habitent dans son atelier; accompagnés d’autres musiciens, dans un monde de mots et entourés de vraies oeuvres d’art.