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jueves, 23 de mayo de 2013

Lirios // Des iris



Acrílico sobre lienzo 27x16


Los adoro desde donde abarca mi memoria.  Están  presentes en aquellas excursiones  fantásticas  pero imposibles que mi abuelo proponía para buscar tesoros maravillosos que nunca existieron y que sin embargo hicieron las delicias de mi infancia. Y en mis  subidas a aquel pequeño monte que entonces me parecía la montaña más alta y enigmática del mundo a pesar de que hoy la realidad me enseñe sólo una pequeña atalaya. O bordeando aquella era, ahora inexistente, bajo  un tibio sol de primavera, en tardes de juegos donde  mientras yo correteaba mi madre hacía punto y mi padre leía bajo unas gafas de sol que me parecían de extraterrestre a pesar de que entonces yo no conociese esta palabra. 

   Crecieron libres, casi salvajes, en las estaciones de tren donde mi padre trabajaba. Siempre indomables, majestuosos,  libres, buscando el cielo. Sobreviviendo año tras año al duro invierno.  Lirios  morados, azules, ocres, blancos, adornando, alegrando, acompañando los senderos  de mi propio camino. De mi propia alma.

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Je les adore dès où ma mémoire embrasse. Ils ont été présents dans ces fantastiques mais impossibles excursions  que mon grand-père proposait pour chercher des trésors merveilleux qui jamais n’existaient mais qu'ils ont réussi les délices de mon enfance. Et dans mes ascensions  à ce mont-là, qu’à ce temps-là me semblait la montagne la plus haute du monde malgré qu’aujourd'hui la réalité me montre seulement une petite colline. Ou en bordant cette aire-là, maintenant inexistente, sous un tiède soleil du printemps, en des après-midi de jeux où tandis que je galopais, ma mère tricotait et mon père lisait derrière ses lunettes de soleil qui me paraissaient d’exraterrestre même si alors je ne connaissais pas ce mot.

  Ils ont poussé libres, presque sauvages, dans les gares où mon père travaillait. Toujours indoptables, majestueux, libres, cherchant le ciel. En survivant à l'hiver chaque année. Des iris violets, bleus, ocres, blancs, en ornant, réjouissant, accompagnant les sentiers de mon propre chemin. De ma propre âme.




viernes, 10 de mayo de 2013

De un café con leche y un gofre inesperado // À propos d'un café au lait et d'une gaufre inattendue



Tinta Lamy sobre agenda reciclada 11x14'5



Esta vez, con mi café con leche el camarero me trae un bomboncito. Se lo agradezco con una sonrisa y un instante después regresa con un platito sobre el que "late" una pequeña porción , tibia y olorosa, de gofre con chocolate. Aunque no tenía la intención, ahí estoy yo, con mi agenda reciclada, mi pequeña Lamy y con una tinta de un color extraño, pues la antigua tinta azul-negro se ha mezclado con la nueva que es de color turquesa...
Después de haber devorado esa porción de gofre, apurando hasta la última gota de chocolate, me siento un poco culpable y decido guardar el bomboncito para mi marido. Dios mío... ¡Pero qué dura es la vida del artista!

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Cette fois, avec mon café au lait le garçon m'amène un petit chocolat. Je lui en remercie avec une sourire et un instant après il revient avec une petite assiette sur laquelle bat une petite portion de gaufre, tiède et aromatique, au chocolat. Bien si je n'avais pas l'intention, j'y suis, avec mon carnet, mon petit lamy et avec une encre d'une couleur étrange donc la vieille encre bleu-noir s'est mélangé avec la nouvelle encre qui est turquoise... 
Après avoir dévoré la petite gaufre, en épuisant jusqu'à la dernière goutte de chocolat, je me sens un peu coupable et je décide de sauver le petit chocolat pour mon mari. Mon  Dieu...Vraiment qu'elle est sacrifiée la vie de l'artiste!

sábado, 27 de abril de 2013

Té de frutos rojos y una ración de plum-cake o la segunda hibernación // Thé aux fruits rouges et une tranche de plum-cake ou la deuxième hibernation



Acrílico sobre lienzo 24x16


 La segunda hibernación. ¡Eso es! En dos días hemos pasado del pleno sol y las temperaturas más que primaverales al más crudo invierno. Nada anormal para la climatología de este lugar en el que vivo, pero  sí bastante molesto, la verdad. Pero por otra parte, es sábado y puedo pasar una tarde confortable en casa. Es el momento perfecto para disfrutar de una música agradable, de un té de frutos rojos, de una buena porción de plum-cake casero y de todos esos aromas cálidos de invierno, un poco olvidados, que
de nuevo me invaden y me abrazan... 
Ahora, bajo esta nueva mirada, me digo: ¿la segunda hibernación? Sí, bueno, pero no hagamos una montaña de un grano de arena...

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La deuxième hibernation. C'est ça! En deux jours le plein soleil et la température printanière sont devenus en rude hiver. Rien de rare pour la climatologie de ce département où j'habite, mais vraiment  très ennuyeux. Mais d'autre part, c'est samedi, je peux profiter d'une après-midi confortable chez moi. C'est le moment parfait de profiter d'une musique agréable, d'un thé aux fruits rouges, d'une tranche de plum-cake fait maison et de tous ces arômes chaudes d'hiver, un peu oubliés, qu'à nouveau  m'envahissent et m'embrassent... 
Maintenant, sous ce nouveau regard, je me dis: la deuxième hibernation? Oui,  mais il ne faut pas en faire une tartine...

jueves, 18 de abril de 2013

Un café en La Habana u otro apuntito rápido // Un café à La Habana ou une autre petite esquisse rapide




Tinta azul sobre papel 14'5x11



El otro día tenía quince mintuos antes de mi clase de francés y aproveché para tomar un café con leche. A esa hora la cafetería estaba casi vacía. Mi vieja agenda del 2012, regalo de una revista, que uso para tomar apuntillos rápidos y mi estilográfica Lamy para uso escolar latían en mi bolso. Mi café llegó a mí un poco derramado sobre el plato y coloqué una servilleta entre él y la taza para absorberlo y fue entonces cuando el conjunto se volvió interesante. Aunque soy medio zurda y no domino el trazo grueso de esta pluma infantil diseñada para ambidiestros,  aquí tenéis mi café en La Habana, tomado en cinco minutejos.


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L’autre jour j'avais quinze minutes avant mon cours de français et j'ai profité pour prendre un café au lait. À cette heure-là il n'y avait pas presque personne dans la cafétéria. Le  vieux carnet 2012,  cadeau d'un magazine que j'utilise pour des petites esquisses très rapides et mon petit stylographe Lamy  pour scolaires battaient dans mon sac à main. Mon café est  arrivé à moi un peu renversé sur l'assiette et j'ai mis une serviette entre elle et la tasse pour l'absorber et ç’a été alors quand l'ensemble est devenu intéressant.   Même si je suis demie-gauchère et  je ne domine pas le gros trait  de ce stylographe pour ambidextres, voilà ce café à La Habana pris  en cinq minutes.



viernes, 12 de abril de 2013

Une petite esquisse ou un cadeau et un peu de patience // Un pequeño apunte o un regalo y un poco de paciencia




Lápiz grafito sobre papel 20x15




Aunque había  recibido de mi marido este regalo por mi cumpleaños unos días antes,  no había querido abrirlo antes de haber tomado un pequeño apunte... Mi marido, en apariencia, esperaba pacientemente... El regalo estaba dentro de una caja de plástico transparente que contenía una pequeña bandeja,  una taza para el té y todos sus complementos. Esta caja, a su vez, estaba sobre otra envuelta en papel de regalo que hacía de base para todo el conjunto y, donde él sabía que se encontraban sus adorados bombones. Los días pasaban y él... él la miraba con ojos golositos... Vamos, que se moría de ganas  mientras yo, qué pillina, me reía  para mis adentros con su pequeño "sufrimiento". 



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Même si j’avais reçu ce cadeau de mon mari pour mon anniversaire quelques jours avant, je n’avais pas voulu l’ouvrir avant d'avoir pris une petite esquisse… Mon mari, apparemment, il patientait… Le cadeau était dans une boîte en plastique toute transparente où se trouvaient un petit plateau, une tasse pour le thé et ses compléments et qui étaient supportés par une autre boîte enveloppée en papier cadeau que faisait de base pour l'ensemble et où il savait se trouvaient ses adorés chocolats. Les jours passaient et lui, il la regardait avec des yeux gourmands. Il mourait d'envies… Et moi, je rigolais coquine en voyant sa petite souffrance…

jueves, 28 de marzo de 2013

La toma de la pastita // Les sablés mouvants




Lápiz grafito sobre papel


-¡No puede ser!- Me dice mientras me mira a los ojos- ¡Dos kilos!
-Dos kilos, de qué- le pregunto.
-De qué van a ser… Marga, hija, de carne; de carne que ha crecido alrededor de mi cintura… Según me lo cuenta, parece como si un alien  venido de cualquier perverso planeta hubiese colonizado su cuerpo con la intención de quedarse para siempre.
-Ajá- digo  intentando ganar tiempo y pensar algo para consolarla, pero a estas alturas ella ya  ha comenzado su confesión y nada podrá pararla; nada, excepto la llegada del camarero con los cafés,  a los que acompañan unas pastas  cortesía de la casa; entonces su mirada se ilumina y  su pena se desvanece.
 -No hay que martirizarse-le digo-; después de las navidades y dos fines de semana acudiendo a celebrar la matanza del cerdo…
 En ese momento, mi cabeza ya ha comenzado a visualizarlo: colesterol y  triglicéridos  en una desenfrenada y deliciosa orgía de grasa y no puedo evitar que se me escape una risilla maliciosa…
 Y para  cuando voy a  proponerle aquello de menos plato y más zapato, tanto la culpa, como el propósito de la enmienda la han abandonado: debió ocurrir mientras se zampaba mis pastas.
  

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-C’est pas possible! – Me dit-elle en me regardant dans les yeux-. Deux kilos!
-Deux kilos de quoi?- je lui demande. -De quoi à ton avis, Marga ? De la chair, de la chair qui a poussée autour de ma taille...
Tel qu’elle me le raconte, on aurait dit qu’un alien venu de n'importe quelle perverse planète avait colonisé son corps avec l'intention d'y rester pour toujours.
-Euhh, dis-je en essayant de gagner du temps et de penser à quelque chose pour la consoler, mais à ce moment-là, elle avait déjà commencé son aveu et rien n’aurait pu l'arrêter; rien, sauf l'arrivée du garçon avec les cafés accompagnés des petits gâteaux courtoisie de la maison; là, son regard s'allume et sa peine se dissipe.
Il ne faut pas se martyriser, je lui dis; après Noël et deux week-ends à faire le pèle-porc... À ce moment, ma tête a déjà commencé à visualiser: le cholestérol et les triglycérides dans une orgie de graisse effrénée et délicieuse et je ne peux pas éviter de laisser échapper un petit rire malin, hi, hi…
Et quand je lui propose de moins manger et de bouger plus, tant la culpabilité que les bonnes résolutions l'ont déjà abandonnée: ça a dû arriver pendant qu'elle dévorait mes petits gâteaux…



viernes, 8 de marzo de 2013

La soledad del guerrero: Punto y final // La sulitude du guerrier: Point et final




Acrílico sobre lienzo 81x54


 Bueno, tras  la  fase de  estancamiento llega,  no sé cómo, un instante en el que de nuevo todo vuelve a fluir, a encajar.  Creo que aquí, en la parte final, siempre trabaja más mi intuición que mi cabeza.  Como si sólo sintiera. Es un momento fuerte, intenso, febril.  
 Y sé que es el momento de acabar. Como suelo decir, antes de que la pintura me lo pida. En el camino se ha quedado  esa gruesa rama que en la fotografía aparecía a la derecha, en el primerísimo plano superior. No es ella la protagonista. Es una decisión tomada desde el comienzo y que hace que mis dos guerreros aparezcan más en primer plano. Mi guerrero de piedra no se avergüenza de su brazo mutilado, probablemente, en batalla urbana y desigual...Mis árboles, frente a los de la foto, tienen menos ramificaciones;  es una elección personal.  Están más desnudos. Sí.  Quizá como los sentimientos que me invadieron mientras tomaba aquella fotografía. Y la torre, finalmente,  encontró su lugar. 


A propósito de mis premisas... À propos de mes prémisses...



Es hora de preguntarme y de preguntaros si he sido fiel a las premisas que me impuse: Que la pincelada sea direccional.  Que mis guerreros  no tengan un rostro definido. Que el blanco no lo sea realmente en ninguna parte del cuadro.  Y que la pintura no sea una mera reproducción de la fotografía, sino que logre expresar una impresión, una emoción, un sentimiento.

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Bon, après  la phase  où tout me semble s’enliser, il arrive, je ne sais pas comment, un instant où à nouveau tout coule, tout s’emboîte. Je crois qu’ici, dans la partie finale, toujours c’est  mon intuition, plus que ma tête, qui travaille. Comme si seulement je sentais. C’est un moment fort, intense,  fiévreux.
 Et je sais  que c’est l’heure de finir. Comme d’habitude je dis, avant que ma peinture m’en  demande. En route j’ai laissé la grosse branche que dans la photo apparaissait à droite sur le gros premier plan supérieur. Elle n’est pas la protagoniste. C’est une  décision que j’ai prise  depuis le premier instant et qui fait que mes deux guerriers  soient encore plus dans le gros plan. Mon guerrier en pierre  n’a pas honte de son bras mutilé, probablement, en bataille urbaine et inégale… Mes arbres, en référence aux ceux  de la photo, sont beaucoup moins ramifiés ; c’est un choix personnel. Ils sont plus nus. Oui. Peut-être comme les sentiments qui m’ont envahi tandis que je prenais cette photo-là. Et la tour, finalement, elle a trouvé sa place.

C’est l’heure de me demander et de vous demander si j’ai été fidèle aux prémisses que je me suis proposé : que le coup de pinceaux soit directionnel. Que mes guerriers n’aient pas un visage défini. Que le blanc ne le soit réellement  dans aucune partie du tableau. Et que la peinture ne soit pas une  seule reproduction de la photo, mais qu’elle réussisse à exprimer une impression, une émotion, un sentiment.