"Deposita la huella de tus
dedos o de tus manos. Ensúciatelos y presiona sobre el papel"
.
Estaba yo ayer ordenando el armarito del baño
cuando los vi. Entonces me vino el arrebato creativo que daría forma a esta página. Cogí las dos cajitas con los esmaltes de
uñas, unos algodones y el frasco de quitaesmalte y ¡manos a la obra! Empecé a
untar la yema de los dedos de mi mano
derecha con diferentes colores y a ponerlos sobre las hojas aleatoriamente, ahora por
aquí, ahora por allá… Como iba cambiando de dedo, para cuando necesitaba poner
un nuevo color, el anterior ya estaba seco y podía poner el nuevo encima sin
problema. Yo estaba feliz, casi eufórica: sin pensarlo había surgido algo
parecido a un estampado floral. Bien,
¡acabado! Ahora a dejar secar y a recoger. Fue entonces cuando me
percaté de que al frasco de quitaesmalte le quedaba –literalmente- una
gota. Me limpié como pude la yema de los
dedos. Esta mañana, a primera hora, me fui
al supermercado. A por quitaesmaltes, sí. La cajera me ha mirado raro cuando me
he quitado los guantes para pagar. Lo sé,
no es frecuente llevar esta “amalgama decorativa” bajo las uñas, jiiiii…
Moraleja: recuerda,
Marga: mujer precavida vale por dos…
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Esmalte de uñas sobre páginas 12 y 13 de Destroza este diario |
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Detalle del desfogue vía dactilar |
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Detalle del desfogue vía dactilar |
¡Ah! Se me olvidó lo del
quitaesmalte sí, pero en cambio estuve bien dispuesta para dibujar la escena
del destrozo, jiiiiii…
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Estilográfica Lamy tinta negra y acuarela sobre Moleskine cahier d'esquisses 13x21 |
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"Dépose l'imprente de tes doigts (ou de tes mains) sur cette page. Salisse-toi tes mains ou tes doigts et presse-les sur le papier"
Hier j’étais en train de mettre en ordre le
petit placard de la salle de bain quand je les ai vus. C’est alors qui m’est
arrivé le coup de cœur qui donnerait forme à ces pages. J’ai pris les deux
petites boites contentant les vernis à ongles, quelques cotons et le flacon du
dissolvant et on y va ! J’ai
commencé à vernisser le bout des doigts
de ma main droite avec des différents couleurs et j’ai pressée avec eux sur les
pages d’une manière aléatoire : par ici et par là… Comme j’allais changeant de doigts, quand
j’avais besoin e changer de couleur l’antérieur était déjà sec, alors j’y
mettais le nouvel sans aucune problème. J’étais heureuse, presque euphorique :
sans penser j’avais réussi une sorte
d’imprimé floral. Bon c’est fini ! Il fallait seulement laisser sécher et
ranger tout. C’est alors quand je me suis rendu compte : dans le flacon du
dissolvant restait –stricto sensu- une goutte. J’ai nettoyé mes doigts à
grand-peine. Ce matin, de bonne heure, je suis allée à la droguerie. Pour
acheter du dissolvent, oui. La caissière m’a regardé de mauvais œil quand j’ai
enlevé mes gants à l’heure de payer. Oui, je sais, ce n’est pas l’habituel de
montrer ce « mélange décoratif » sous les ongles, hé, hé…
Morale : mieux vaut prévenir que guérir…
EH ! Et même si j’ai oublié ce qui
concernait au dissolvant, par contre j’ai été bien prête à dessiner l’scène du
saccage, hé, hé…