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sábado, 8 de noviembre de 2014

Don Juan Tenorio // Don Juan Tenorio



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"No, el amor que hoy se atesora
en mi corazón mortal
no es un amor terrenal
como el que sentí hasta ahora;
no es esa chispa fugaz
que cualquier ráfaga apaga;
es incendio que se traga
cuanto ve, inmenso, voraz
.
Desecha, pues, tu inquietud,
bellísima doña Inés,
porque me siento a tus pies
capaz aún de la virtud.
Sí, iré mi orgullo a postrar
ante el buen Comendador,
y o habrá de darme tu amor,
o me tendrá que matar."

Don Juan Tenorio 
( José Zorrilla  1.817-1.893)


             *****  *****  *****  *****  *****  ***** 



        " Non, l’amour qui aujourd’hui s’accumule
         dans mon coeur mortel
n’est pas un amour terrenal
comme celui que j’ai senti jusqu’à ce moment;
ce n’est pas cette étincelle éphémère
qu’un coup de vent quelconque éteint
c’est un feu qui engloutit
tout ce qu’il voit, immense, vorace.
Écarte, alors, ton inquiétude
belle doña Inés,
parce que je me sens à tes pieds
encore capable de vertu.
Oui, j’irai mon orgueil abattre
devant le bon commandeur,
et ou  il devra ton amour me donner,
ou il devra me tuer."

Don Juan Tenorio*
(José Zorrilla 1.817-1.893) 

*Représentation théâtrale espagnole qui se célèbre chaque année le premier jour de novembre dans la fête des morts




 

12 comentarios:

  1. Que tiempos, aquellos,
    et quelle nostaigie,
    un Don Juan, persiguiendo las doncellas !!!
    voila le harcelement sexuel.
    El Tenorio, hoy dia, pereguiría, millones de Euros.
    et ça n'est pas desapprouvé.

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    1. Oui, mon ami, quels temps-là!
      Hé, hé... Je pense qu'à présent il serait le sujet-clé de certains programmes télévisés: peut-être qu'il serait protagoniste ou victime, même les deux choses. Là, il raconterait les détails de toute l'affaire ou il serait victime des commentaires d'une Doña Inés qui s'étendrait bien à propos de sa puissance (ou non) virilité. Et bien sûr, l'affaire deviendrait en prime time télévisuelle! Ah, mon ami ils sauraient -tous les deux- bien profiter de la situation. N'en hésite pas ... Adieu au romantisme... Bonjour, monsieur l'argent... hé, hé...

      Gros bisous mon cher ami

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  2. Ha ,voilà une grande déclaration d'amour accompagnée d' un joli croquis! Tu crois que çà existe le grand Amour où le grand Bonheur? Moi, je crois aux mots d'une chanson que j'aime beaucoup de Daniel Bélanger, un auteur compositeur interprète de chez-nous qui chante:
    " Pas besoin du bonheur pour être heureux" . Je trouve que c'est bien dit. Abrazotes Margarita

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    1. Je pense qu'aucun temps - bien qu'il soit passé ou présent- n'a été facile pour le vrai amour et que ce sont les difficultés celles qui grandissent les émotions et nourrissent d'amour l'amour et les coeurs -comme dans un cercle sans fin.
      D'autre part, chaque jour les nouvelles nous étonnent avec des cas impossibles d'amour, de la vie réelle du XXIième siècle, auxquels nous encourageons en souhaitant l'impossible parce que d'une certaine façon nous nous sentons une partie de ces amours... cela nourrit l'espoir (celles d'eux et la nôtre) pendant que la vie passe (la vie allait passer de toute façon, mais ainsi est plus émouvante); alors, je pense que les mots de ta chanson, en plus de très belles, sont totalement vrais.

      Abrazotes, ma chère Helen ;D

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  3. ¿Cuantos años hace que las nuevas tendencias borraron a Don Juan de nuestras vidas? Pues yo lo echo de menos, qué quieres que te diga...
    Me gusta tu Tenorio, postrado ante Doña Inés.
    Un abrazo, Marga.

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    1. Sí, las invasiones bárbaras, jajaa... que arrasan con todo. Sin embargo los culpables de nuestra "domesticación" es la propia dejadez, ese desinterés por lo propio que parece intrínseco a lo español... Sin embargo, no todo está perdido y nuestro Tenorio se sigue reponiendo en numerosos teatros, (la pena es que siga limitado a grandes ciudades) colgando el "no hay entradas" semanas antes...
      Me alegra muchísimo que te guste mi dibujete reivindicativo de nuestro Don Juan Tenorio.

      Abrazotes bien gordotes (cual buñuelo de crema. La gastronomía, que también es cultura, parece permanecer fiel a las nuestras tradiciones)

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  4. Buena referencia para estas fechas. Creo que en Sevilla se sigue representando y pienso que es una buena costumbre sacar la cultura a la calle, aunque sea de vez en cuando.
    Tu dibujo es encantador, parece el manuscrito de Zorrilla y su puesta en escena. Me gusta.
    Recibe abrazos grandes.

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  5. En Valladolid también se representa El Tenorio, y con gran acogida, que dos semanas antes ya no quedan entradas. Creo que, como dices, no está mal lo de sacar la cultura -sobre todo la española- a la calle, de enorgullecernos de lo nuestro, que es mucho y valioso, que falta nos hace...
    Me alegra un montón que te haya gustado el dibujete reivindicativo, Antonia.

    Abrazotes bien gordotes en este día lluviosamente otoñal

    Abrazotes

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  6. Me encanta el Tenorio. Sonrío. Por las estrellas que has dibujado. Seguro que Zorrilla también sonríe (desde arriba).

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  7. Ja, ja... A mí también me encanta el Tenorio. Mucho y bueno -y también olvidado- en nuestra literatura. Ahora soy yo la que sonrío un tanto ácidamente... Aisssss
    Me gusta que las estrellas nos hagan sonreír...

    Abracetes

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  8. Dibujo y poesía, bonita convinación.

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    1. Sí, y me gustaría que se me ocurrieran combinaciones de este tipo con más frecuencia, pero como son los temitas los que me encuentran a mí y no al reves, los temitas llegan cuando ellos quieren, jiiiiiii... esperando estoy...

      Abrazotes

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