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Acrílico sobre lienzo 27x16 |
Ante la intensa
lluvia entramos en un café. Desde la enorme cristalera llamaban mi
atención las nubes tan cambiantes, casi
tumultuosas y las barcas: la una tan grande y bella, la otra tan pequeña,
simple, incluso un tanto extraña por sus proporciones casi cuadradas y aquellos
hombres con sus botas de agua, ajenos a todo, enfrascados en su charla. Mis pensamientos se dividían entre el confortable
calor de la sala y el que la humeante
taza aportaba a mis manos y el de que un lugar turístico como éste fuera de
temporada y con una tarde lluviosa era una posibilidad entre mil de disfrutar del
lugar casi a solas. Así fue como bien
pertrechados salimos antes de que la lluvia cesara. Y no me equivocaba. Aquella
tarde-noche de Octubre no sólo fuimos los únicos paseantes del paseo marítimo.
Aquella tarde noche de Octubre prácticamente todo Saint Valéry fue sólo nuestro.
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Donnée l’intense pluie nous sommes entrés dans un café. Dès
l’énorme vitrée m’attiraient les nuages tellement changeantes, presque tumultueuses et les barques: l’une si
grande et belle, l’autre si petite, simple, même un peu rare dans leurs
proportions presque carrées et ceux hommes avec leurs bottes en caoutchouc, étrangers à
tout, plongés dans leur conversation. Mes
pensées se partageaient entre la chaleur confortable de la cafétéria et celle qui arrivait à mes
mains dès la tasse fumante et du celui qu’un lieu si touristique comme celui-là hors saison et
avec une après-midi pluvieuse était une possibilité entre mille de profiter
de l’endroit touts seuls. Il fut comme ça que, bien habillés, nous sommes
sortis avant que la pluie s’arrêtait. Et je ne m’étais pas trompée. Ce soir d’Octobre
nous n’étions les seuls flâneurs du promenade bord de mer. Ce soir d’Octobre, on dirait que tout Saint Valéry a été
seulement nôtre.