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Acrílico sobre lienzo 33x24 |
El título, en principio, no tiene mucho que ver con lo que
la imagen os muestro. Lo sé. Pero sí tiene, creedme. Cuando vi en Madrid a
estos músicos callejeros supe que los pintaría.
Al comenzar este cuadro no sabía para quién sería, pero sabía con total
certeza que no se quedaría conmigo. Intuiciones de las mías. A poco de conocerle supe que sería para él:
P.L. Salvador es un magnífico escritor,
artista polifacético, consejero, y amigo. Además de su amistad me regala
sus novelas publicadas, e incluso alguna aún inédita que algún día encontrará
el puesto que merece. Nos hemos visto
sólo una vez, pero eso no tiene importancia. La palabra puede ser suficiente
para alimentar sólidamente una amistad. Aquellos músicos callejeros inspiraron
este cuadro y durante su proceso este cuadro me llevó a escribir una
pequeñísima historia, apenas doscientas
palabras, que no conservo, pero que Salva, conocido en los ambientes literarios
como P.L. Salvador, sí conoce. La historia se titulaba ¿Hace un café? Y en un guiño cómplice, así acabó llamándose
este cuadro. Ahora, mis músicos, enmarcados artesanalmente por Marleen, su
novia, lucen en su estudio rodeados de otros músicos, de palabras y de
verdaderas obras de arte.
* * * * * * *
Le titre, au premier moment, ne paraît avoir aucune rélation
avec l’image que je vous montre. Je le sais, mais non, vous allez voir… Dès le
premier moment, quand j’ai vu ces musiciens à Madrid, j’ai su que je finirais
par les peindre. Quand j’ai commencé ce tableau je ne savais pas où, ou à qui
il finirait par appartenir mais je savais, avec totale certitude, qu'il ne
resterait pas avec moi. Un de mes habituels présentiments. Peu après l’avoir
connu j’ai su que ce tableau serait pour lui: P.L. Salvador c’est un magnifique
écrivain, un artiste éclectique: musicien, compositeur…et surtout confident,
complice, ami. En plus de son amitié il m’offre ses romans publiés et même
quelques-uns inédits dont je suis sûre qu’un jour prochain les mérites lui
seront reconnus. Nous nous sommes réunis seulement une fois, mais cela n'est
pas important. Le mot bien peut nourrir solidement l’amitié. Ceux musiciens-là
ont inspiré ce tableau, et pendant son procès ce tableau m’a inspiré une petite
histoire, à peine deux cents mots, que je ne garde pas mais que Salva, connu
dans les cercles littéraires comme P.L. Salvador, avait lu. Le titre était
:"On prend un café?" Et le tableau, avec un clin d’oeil complice, a
fini par prendre le même titre. Maintenant, mes musiciens, encadrés de manière
artisanal par Marleen, sa copine, habitent dans son atelier; accompagnés
d’autres musiciens, dans un monde de mots et entourés de vraies oeuvres d’art.