El concilio de Aranda // Le concile d'Aranda

En 1473 Don Alfonso Carrillo, arzobispo de Toledo y primado de las Españas, convoca un concilio en Aranda de Duero.
La última semana de Octubre, en  la iglesia de San Juan Bautista, se reúnen obispos, clérigos y gente principal para debatir y redactar unas ordenanzas con el fin regular la vida religiosa y reformar sus costumbres. La princesa Isabel, heredera al trono de Castilla y señora de la villa, se encuentra en Aranda y es posible pues que asistiera a alguna de las sesiones (la Casa se las Bolas, residencia de la princesa, se encontraba, se encuentra aún, frente a la iglesia)
El Concilio perseguía unos fines muy concretos en relación con la vida del clero, pero tuvo también una clara voluntad política intentando sumar voluntades a favor de la causa de Isabel frente a las pretensiones al trono de su sobrina Juana "la Beltraneja". Finalmente sería Isabel, ya casada -en secreto- con Fernando V de Aragón, quien llegaría a ser reina de Castilla y Aragón: de España.
El Concilio fijó 29 cánones que repercutieron en la vida eclesiástica, pero también en la vida social, política y literaria de la época, convirtiéndose en un texto fundamental para comprender aquellos convulsos años en los que la Edad Media tocaba a su fin, y la Edad Moderna se iba abriendo paso.
Desde el año 2005 el ayuntamiento de Aranda de Duero y el Instituto Castellano y Leonés de La Lengua, con la participación de actores pertenecientes a los numerosos grupos de teatro locales, realizan anualmente la representación teatral de este importante acontecimiento. En esta ocasión El Concilio ha dejado a un lado el teatro y se ha instalado de manera itinerante sobre las calles y plazas de la ciudad.

Y yo también he salido y he ido allí: para admirarles, para aprender sobre nuestra historia y para dejar testimonio en mi cuaderno de algunos de esos mágicos instantes.

 

 Los obispos...

Rotulador calibrado y acuarela sobre Moleskine cahier d'esquisses 13x21

La curandera...

Bolígrafos color varios y lápiz color sobre Moleskine cahier d'esquisses 13x21

Mis cómplices...

Y no puedo resistirme a dejaros estas  imágenes

Los actores en el atrio de Santa María La Real

Portada y tímpano policromado

en las que aparece una pequeñísima  parte de la inmensa belleza de una parte de la fachada:  de la portada y el tímpano de Santa María La Real, comenzada a construir en 1439  y terminada bajo el reinado de Isabel -la princesa del Concilio- y Fernando.

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LE CONCILE D’ARANDA

À 1473  Don Alfonso Carrilo, archevêque de Toledo et primat de Las Españas (à cette époque-là l’Espagne était divisée en plusieurs royaumes),   convoque un Concile à Aranda de Duero.

 La dernière semaine d’Octobre, dans l’église de saint Jean Baptiste, des évêques, des prêtres,   le clergé et des gens principaux  se réussissent  pour débattre et rédiger  des normes afin de régler la vie religieuse  et réformer  ses habitudes.

La princesse Isabel, héritière au trône de Castilla, et Dame de la ville, se trouve à ce moment-là à Aranda...  C’est alors plus que possible qu’elle assistait à quelques séances (la maison de la princesse se trouvait, se trouve encore, en face de cette église).

Le Concile poursuivait des fins très concrets relatifs à la vie ecclésiastique, mais a eu aussi une claire volonté politique : on essayait d’additionner des volontés à faveur de la cause de la princesse Isabel face aux prétentions de sa nièce Juana “La Beltraneja”.  Finalement, ce serait Isabel, princesse de Castilla, déjà mariée -en secret- avec Fernando V de Aragón au moment du concile, qui deviendrait La Reine de Castilla et de Aragón, la Reine d’un seul, d’un unique royaume chrétien : L’Espagne.

Le concile a fixé 29 règles qui ont répercuté sur la vie ecclésiastique, mais aussi sur la vie sociale, politique et littéraire de l’époque, devenant un texte fondamental pour comprendre ces années tellement convulsées où le Moyen Âge était sur le point d’ouvrir la porte à L’Âge Moderne.

 Depuis 2005 la mairie de Aranda de Duero et « El Instituto Castellano y Leonés de la Lengua » avec la participation d’acteurs appartenant aux nombreux groupes de théâtre de la ville, réalisent de manière annuelle la représentation théâtrale de cet important évènement.  En cette occasion le Concile a laissé de côté la scène du théâtre et s’est installé de manière itinérante dans les rues et sur les places de la ville.

Et moi aussi, je suis sortie, j’y suis allée : pour admirer, pour apprendre notre histoire et pour témoigner sur mon cahier quelques-uns de ces instants magiques.

-Les évêques…

-La guérisseuse... Il n’y a pas de petit rôle pour l’authentique artiste. Bravo, qui que tu sois dans le monde réel, tu as été une guérisseuse géniale et une vendeuse de remèdes loquace. La meilleure actrice du Concile d’Aranda 2016.

-Mes complices…

- Et deux images pour vous montrer une petite partie de l'immense beauté du tympan et une petite partie de la façade de l’église de Santa María La Real, commencée à 1439 et finalisée sous le règne de Isabel -la princesse du Concile- et Fernando.