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martes, 27 de agosto de 2013

Covadonga: regreso al pasado // Covadonga: retour au passé



Lápiz grafito, acuarelas y pincel de agua sobre Moleskine 13x20'5




Estuve aquí cuando tenía nueve años. Subimos en autobús. Entonces no teníamos coche pero anduvimos como nómadas durante muchos días, viajando de acá para allá en tren. En un periplo fantástico.  No sé por qué, pero no recordaba la basílica. Sin embargo, todo lo demás, las curvas, la vegetación, la gruta, incluso la bruma  y la posterior llovizna de aquella mañana gris está nítido en mi mente. Visito este lugar con mi marido, mis hijas y sus parejas.  Las sensaciones de estar descubriendo esta parte del lugar que no recordaba se entrecruzan con esos otros  recuerdos en blanco y negro tan nítidos de aquella mañana de mi infancia y con esta mezcla de sensaciones de familia tan dispares en el tiempo y tan iguales en intensidad de sentimientos. Y pienso en la casualidad, el destino, las coincidencias. En que quizá algún día serán ellas quienes estarán aquí con sus  propios hijos y en cuáles serán entonces sus recuerdos, sus emociones, sus sentimientos.

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J’ai été ici quand j’avais neuf ans. On est montés en bus.  En ce temps-là on n’avait pas de voiture mais on a parcouru le pays  comme des nomades pendant beaucoup de jours, en voyageant ici et là, dans un periple fantastique en train. Je ne sais pas bien pourquoi mais je ne me rappelais pas de cette basilique. Par contre, tout le reste, les virages, la riche végétation, le grotte, même la brume et la ultérieure bruine de ce matin-là gris sont clairs dans ma mémoire. Je visite ce lieu avec mon mari, mes filles et leurs copains. Les sensations de découvrir cette partie de l’endroit dont je ne me souvenais pas se croisent avec ces autres si claires,  des souvenirs en blanc et noir de ce matin-là de mon enfance et avec le mélange de sensations de “mes familles” si eloignées dans le temps mais tellement pareilles en intensité de sentiments. Et je pense  à l’hasard, le destin, les coïncidences. Si  peut-être quelque jour elles seront ici avec ses propes enfants et  quels seront alors leurs souvenirs, leurs émotions, leurs sentiments.

viernes, 16 de agosto de 2013

Una habitación con vistas // Chambre avec vue



Rotulador calibrado sobre papel 20x15



Tras colorearlo con acuarelas


El lugar donde nos hospedamos en Arriondas, La Quintana del Villar, era muy confortable y con unas vistas magníficas.  La tarde de nuestra llegada, cansados tras toda una jornada intensa, lo primero fue dejar los bártulos y tomar una reconfortante ducha.  Tras la ducha una se siente como nueva, con energías renovadas… Y con estas descorro las cortinas de nuestro dormitorio y abro la ventana. Aún no había atardecido pero el sol ya carecía de fuerza y la bruma comenzaba a diluir la interminable sucesión de montañas que se perfilaban en el horizonte.  De pie,  desde la ventana de nuestro dormitorio, sintiéndome tremendamente pequeña ante la grandeza de lo que tenía frente a mis ojos,  tomé el apunte en blanco y negro. El coloreado lo he hecho después, ya en casa,  con mis  acuarelas, aunque el papel no es apto para ellas, con los retazos de color que mi corazón aún siente y que mi escasa memoria ha podido guardar.


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Le lieu où nous nous sommes logés à Arriondas, La Quintana del Villar, était très comfortable et avait une vue magnifique.  L’après-midi de notre arrivée, fatiqués après une journée intense,  la première chose qu’on a fait, après avoir laissé les valises, a été prendre une douche. Après une douche  je me sentais à l’aise, avec des énergies renovées… Comme ça j’ai ouvert les rideaux et la fenêtre de notre chambre. Il n’était pas encore la couchée du soleil mais le soleil manqueait de force et la brume commençait à diluer l’interminable succession de montagnes qui se dessinaient dans l’horizon. Debout, dès la fenêtre de notre chambre, éprouvant comme j’étais petite devant le grandeur de tout ce que j’avais en face de mes yeux, j’ai prise l’esquisse en blanc et noir.  Les couleurs je les ai mises après, un fois chez-moi, avec mes aquarelles, bien si le papier n’est pas bon pour cela, avec les fragments de couleur que mon coeur encore sent et que ma faible mémoire a pu garder.

 



jueves, 8 de agosto de 2013

4 - 2 = 2 ... 2 - 2 = 0



Lápiz grafito y acuarela sobre Moleskine 13x20,5



Arriondas (Asturias). Mientras los jóvenes, mis dos hijas y sus parejas, se afanan en hacer el descenso del Sella, mi marido y yo, mucho menos aventureros, tras un relajado paseo buscamos una terracita entoldada donde tomar un tentempié de media mañana. Al principio había cuatro: cuatro apetitosos pinchos  de tierno pan con su lomito empanado y su pimiento de padrón fritito encima. Mientras yo, pese al calor, seguía fiel a mi café con leche de media mañana, mi marido no estaba dispuesto a que su cerveza se calentara ni sus pinchos se enfriaran. Así pues, dibujé la copa anotando a lápiz  algo que me recordara las zonas de color antes de que “se esfumaran”. Tras arduas negociaciones conseguí que me respetara dos de los pinchos para abocetarlos. A mí no me hubiera importado tomarme mi café con leche acompañado de los dos pinchos, pero no. Mientras yo coloreaba él, despiadadamente, se los había ventilado. Snif. 


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 Arriondas (Asturias) Pendant que le jeunes, mes deux filles et ses copains, s’éfforcent à faire le descente du fleuve Sella mon mari et moi, beaucoup moins aventuriers, après une promenade feutrée, nous cherchons une terrasse bâchée où prendre un casse-croûte à midi. Au debut il y avait quatre: quatre délicieuses tapas de pain tendre avec son petit filet de porc pané et au dessus un petit poivron de Padron frit. Pendant que moi, malgré la chaleur, étais fidèle à mon café au lait mon mari n’était pas disposé ni à laisser réchauffer sa bière ni à laisser refroidir ses tapas. Comme ça j’ai dessiné le verre à pied en prenant des petites notes à crayon à propos des couleurs avant qu’elles s’étaient “volatilisées”. Après des dures négociations j’ai réussi qu’il me laisse deux tapas pour les esquisser J’aurais été volontiers d’accompagner mon café avec les deux tapas, mais non. Tandis  que je mettais les couleurs il, sans aucune piété, il les bouffait. Snif…