Podría haber sucedido en cualquier lugar, pero no: estos osos,
que se aireaban bajo el porche de la casa sosegadamente, como si desde el banco
en el que reposaban vieran pasar la vida, me los encontré mientras daba un paseo
por Pineda de la Sierra el mismo día en que dí la bienvenida al señor otoño.
Lápiz de Ikea y Pentel Tradio sobre agenda reciclada 11x15 |
Debo decir que ni se
inmutaron cuando me vieron sacar mi reciclada. Yo creo que, estando ellos en
terreno más elevado que donde yo estaba, estaban más en el runrún del agua del
arroyo revoltoso que también me ignoraba y que, detrás de mí, seguía su curso.
Tampoco movieron ni un pelo de su sintético cuerpo cuando me
giré a la izquierda para dibujar el paisaje al otro lado del sendero. Estaréis conmigo en que con osos así da gusto
sacar la reciclada y "pintar la vida", jiiiii…
Lápiz de Ikea y pentel Tradio sobre agenda reciclada 11x15 |
***** ***** ***** ***** ***** ***** *****
Cela bien
pourrait avoir eu lieu en n’importe où, mais non : ces ourses, qui s’aéraient
sous le porche de la maison tranquillement, comme si depuis le banc où ils se
reposaient ils contemplaient le passage de la vie, je les ai trouvés pendant
que je faisais une promenade à Pineda de la sierra le même jour où je disais bienvenue à monsieur l'automne .
Je dois dire qu’ils n’ont pas bronché quand j’ai sorti mon agenda recyclé. Je pense que comme ils étaient placés dans un endroit plus haut que le mien, ils s’étaient plongés dans le ronflement de l’eau du ruisseau, qui m’ignorait aussi, et qui derrière de moi poursuivait son cours.
Pas encore un seul poil de leurs synthétiques corps s’est altéré quand j’ai tourné à gauche pour dessiner le paysage de l’autre côté du sentier. Vous serez d’accord au sujet : avec des ourses comme ceux-ci on est bien à l’aise de sortir mon agenda recyclé et "peindre la vie", hé, hé...
Je dois dire qu’ils n’ont pas bronché quand j’ai sorti mon agenda recyclé. Je pense que comme ils étaient placés dans un endroit plus haut que le mien, ils s’étaient plongés dans le ronflement de l’eau du ruisseau, qui m’ignorait aussi, et qui derrière de moi poursuivait son cours.
Pas encore un seul poil de leurs synthétiques corps s’est altéré quand j’ai tourné à gauche pour dessiner le paysage de l’autre côté du sentier. Vous serez d’accord au sujet : avec des ourses comme ceux-ci on est bien à l’aise de sortir mon agenda recyclé et "peindre la vie", hé, hé...