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martes, 23 de junio de 2015

Atardecer en Mers-les-Bains // Fin de l'après-midi à Mers-les-Bains




Acrílico sobre lienzo 27x19



 Quince de Junio; pero más bien parece que estemos en Octubre.  Fuera llueve y una atmósfera húmeda, como una cortina, invade todo. Como aquel día:
Era sólo el atardecer de un día laborable de Octubre. Paseaba por última vez por la playa de Mers-les-Bains. El espectáculo era soberbio. Teatral, casi sobrecogedor. El espacio inmenso, la soledad del mar, el silencio: mi propio silencio interior,  el ruido de las olas y entre ellas,  apenas media docena de personas, que provistas de lo que me pareció una especie de cazamariposas, mariscaban.
El silencio y el ruido. El trabajo y el placer. La soledad obligada y la soledad deseada. Llegar para siempre partir, pensé.
Como en un gran teatro, mientras me alejaba, la inmensa y húmeda cortina caía incesante sobre el escenario.  Y sobre mi corazón.


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Quinze juin ; mais il semble plutôt que nous soyons en Octobre.  Dehors il pleut  et une atmosphère humide, qui me semble un rideau, envahit tout. Comme  ce jour-là :
Ce n’était  que l’après-midi d’un jour  ouvrable d’octobre. Je me promenais pour la dernière fois sur la plage  de Mers-les-Bains.  Le spectacle était superbe.  L’espace immense, la solitude de la mer,  le silence : mon propre silence intérieur, le bruit des vagues  et entre elles, à peine une demi dizaine de personnes, qui pourvues de ce qui m’a semblé une sorte d’épuisette, ramassaient le coquillage. 
Le silence et le bruit. Le travail et le loisir. La solitude obligée  et la solitude souhaitée. Arriver pour toujours partir, pensé-je.
 Comme dans un grand théâtre, pendant que je m’éloignais, l’immense et humide rideau continuait à tomber sur la scène.  Et sur mon cœur.




lunes, 15 de junio de 2015

Un dibuengendrete en el Café siglo XXI // Un petit dessin dans le Café XXIème siècle




Rotulador calibrado y bolis de colores de los chinos sobre agenda reciclada 11x15


Cuando aterricé en esta villa este local era una carnicería. Pasaron los años.  Los propietarios se jubilaron. Llegó la crisis y ya sólo fue una fachada a dos calles con las verjas echadas. Café siglo XXI,  eso dice el letrero sobre la fachada. Desde fuera parece un lugar oscuro, pero me pilla de paso hacia casa, así que entro; y para mi sorpresa me encuentro un lugar un tanto ecléctico en la decoración, pero acogedor, luminoso, agradable. Pido mi café y me siento, cómodamente, frente a mi mesa, en la bancada que recorre una buena parte  del local. Nadie me conoce. Y esta taza no la tengo en mi inventario ¡Yuju!…  Saco mi agenda, mi rotulador, mis bolis de los chinos y ¡zas! Treinta minutos. No está mal. Me gusta el resultado. Eso sí, mi café, ¡pasmado!


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Quand je suis arrivée à cette ville ce local était une boucherie. Les ans sont passés. Les propriétaires ont pris leur retraite. La crise est arrivée et depuis ça il n’a été qu’une façade à deux rues avec les rideaux baissés. “Café XXIième siècle”, ça dit l’enseigne sur la façade. Du dehors l’intérieur me semble obscur, mais il est sur mon chemin  donc, j’entre; et à ma surprise je trouve un endroit un  tant éclectique dans la décoration, mais  accueillant, lumineux, agréable. Je demande mon café et je m’assieds, commodément, face à ma table,  sur le banc qui parcourt une bonne partie du local. Personne ne me connaît. Et cette tasse n’est pas encore dans mon “inventaire”. Bien! Je sors mon agenda, mon feutre, mes stylos de la boutique chinoise et voilà! Trente minutes. Pas mal. Le dessin me plaît. Ça oui, /hélas mon café,  il était gelé!

 


miércoles, 3 de junio de 2015

Destroza este diario 2 ... O cómo encontré la horma de mi zapato // Saccage ce carnet 2 ... Ou comment j'ai trouvé la chaussure à mon pied



Páginas 4 y 5  de Destroza este diario 20'5x13'5



Ponte  aquí encima.
Límpiate los pies sobre la hoja, ¡salta encima con los pies juntos!: Eso dicen las instrucciones sobre la página en blanco.
Hum… jiiiii… ¡Ajá!: Y yo, con mis zapatos puestos,  me pongo sobre las páginas y restriego sobre ellas sus suelas. Y salto, y salto; al principio tímidamente, apenas unos centímetros… Pero, curiosamente, un momento después, con los ojos de la imaginación  me veo dando  grandes saltos: livianos, traviesos y ágiles;  incluso volteretas.
 El suelo de parqué, desde las alturas, se convierte en una especie de prado, de arco iris de verdes, naranjas, azules, magentas y… ¡café de la página siguiente! (caramba, pienso, cuánto ha cundido ese café…). Jiiiiii …Y en medio todo esto me digo: ¡Huy, se me había olvidado cuánto me gustan los colores cantosos…!
Lamentablemente la fotografía no ha sido capaz de captar la intensidad de estos colores fluorescentes.  Mejor para vosotros, así os ahorráis las gafas de sol, jiiiiiii.


El diario en su posición natural
 


Mis cómplices: un rotulador calibrado, lápices de colores neón y rotulador de los chinos.


Mes complices : un stylo-feutre calibré, les crayons  couleurs néon et le stylo-feutre du magasin chinois.


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Mets-toi debout ici.
 Essuie-toi  les pieds sur la page, saute dessus à pieds joints! C’est ce que disent les instructions sur la page en blanc.
Hé, hé… Hem…  Eurêka! Et moi, avec mes chaussures mises aux pieds, je me mets sur les pages et j’y frotte les semelles sur elles. Et je saute et saute ; au début timidement, à peins quelques centimètres… Mais, curieusement, un moment après, avec les yeux de l’imagination je me vois faisant de grands sauts : légers, espiègles et agiles ; même des galipettes.
Le plancher, depuis le ciel, devient une sorte de pré, d’arc-en-ciel fait de vert, d’orange, de magenta et…   du café de la page suivante ! (mon Dieu, comment s’est répandu ce café… !) Hé, hé…  Et au milieu de tout ça je me dis : euh, j’avais oublié  comme j’adore les  couleurs criardes… !
Malheureusement la photo n’a pas été  capable de capter l’intensité et la vivacité de ces couleurs néon. Tant mieux pour vous, ainsi vous vous épargnez les lunettes de soleil, hé, hé…