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lunes, 31 de marzo de 2014

Adivina adivinanza... // La devineresse des chaussures




Acuarelas sobre Moleskine 21x13



 Zapatos tipo mocasín: formales, incluso normales; limpios, brillantes,  bien hidratados. Un punto de clasicismo, me digo mientras observo sus divertidos calcetines bicolores azul grisáceo con rayas rojas; curiosamente del mismo azul grisáceo que su jersey; esto, casualidad o elección, denota una necesidad estética de tranquila armonía dentro de su imagen total. Un contrapunto divertido, este de los calcetines, que habla mucho más de lo que parece sobre quien los porta, porque habla de cielos grises, de inviernos, de mar, y de alguien que ama el mar. Y quien ama el mar, en algún momento, inevitablemente, desvía su mirada hacia un barco deseando embarcar. Y luego está el rojo, que es fuego,  es transgresión, es vida, es calor,  es pasión.  Las rayas marineras se llevan un montón… Un tipo coqueto. ¿Por qué no?   La moda, que viene y va, aunque las rayas marineras, ajenas a sus vaivenes, siempre están. No.  Este no es simplemente un tipo coqueto. Este es un tipo con personalidad. 

 La pitonisa zapateril.

Si deseas tu análisis psicozapateril, envíame por correo electrónico una foto de tus pinreles/ calcetines/ calzado variopinto. Sé solidario, colabora con la experimentación científica.  NO testado sobre animales…
  
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Chaussures  mocassin: rangées, même normales; propres, brillantes, bien hydratées. C’est un point de classicisme, je me dis pendant que je remarque ses drôles  chaussettes bicolores bleu grisâtre à rayures rouges;  curieusement de la même couleur gris que son pull; que ce soit  une coÏncidence ou un choix, cela dénote une besoin esthétique de tranquille harmonie  dans l’ensemble de son image, à rayures rouges. Une note d’originalité  amusante celle de ses chaussettes, qui parle beaucoup plus qu’on croit à propos de qui les porte, parce que cela parle des ciels gris, des hivers, de la mer, et de celui qui aime la mer. Et celui qui aime la mer, le moment arrivé, d’une manière inévitable, tourne son regard jusque vers un  bateau en désirant embarquer. Et après  c’est le rouge, qui est le feu, qui est la transgression, qui est la vie, qui est la chaleur, qui est la passion. Les rayures marines sont à la mode… Un type coquet. ¿Pourquoi pas? La mode qui va et vient, mais les rayures marines, étrangères à ce va-et-vient, sont là à tout jamais… Non, ce-ci n’est pas simplement un type coquet. C’est un type qui a beaucoup de personnalité…

La devineresse des chaussures (ou plutôt des chaussettes…hé, hé… )

Si vous souhaitez votre analyse psychologique à travers vos chaussures, envoyez moi une photo de vos panards/chaussettes/ chaussures diverses. Soyez solidaire!, collaborez avec l’expérimentation scientifique. Pas prouvé sur des animaux.
 








viernes, 21 de marzo de 2014

Mi bolso y yo... (capítulo 1) // Mon sac à main et moi... (chapitre 1)




Rotulador calibrado sobre Moleskine 13x21



¿Mi bolso? Feote, desgastado, pero funcional; porque lo que hace bueno a un bolso no es su belleza sino su funcionalidad. Y esto, amigos, reside básicamente en su capacidad. Me da la risa cuando veo esos bolsitos ridículos, en los que no caben ni las llaves de casa, que, a veces, llevan las modelos. Por eso se mantienen tan erguidas –me digo. Por eso y porque sus cosas se las llevarán otros… Que conste que yo,  por mi propia salud vertebral, y dado que ni soy modelo ni tengo quien porte mis cosas,  intento que mi bolso mengüe. Cada cierto tiempo (esta misma mañana, sin ir más lejos) le hago una purga afanándome en meter sólo lo imprescindible:
-Mis llaves
-Mi teléfono móvil del pleistoceno.
-Mi colgante guardapelo
-Un lápiz de IKEA
-Una goma de borrar.
-Mi Lamy escolar.
-Mi Lamy safari.
-Un bolígrafo o dos (a veces más. Creo que procrean cuando yo no estoy)
-Cacao para los labios.
-Un lápiz pintalabios
-Una cajita de cartuchos para las estilográficas.
-Paquetes de pañuelos (varios. Mis mocos son generosos y extrovertidos)
-Un pequeño neceser-botiquín con los  “varios” imprescindibles para la alergia, paracetamol, tiritas, un colorete, una pequeña lima de uñas, un  lápiz de ojos casi acabado…
-MI agenda reciclada. Pesa como un muerto, pero me he propuesto acabarla y yo soy muy de cumplir lo que me propongo…
-Mi  cartera. Gorda a reventar: entre las servilletas de bar, tikets de compra, DNI, SS,  chatarra, -léase monedas (malditos céntimos)- que yo creo que cualquier día va a dar a  luz. A ver si pare billetes, ya puestos…
-Una carpeta pequeña de cartón.
-Mi cámara de fotos.
Aprovechando que bajaba a la farmacia a por mis brebajes para la alergia le he dicho al farmacéutico que  me lo pese.  Y nada, 200 gramos que ha engordado el puñetero. Sin duda es un bolso que “crece”  bien sanote, me ha dicho él, muy socarronamente,  mientras me lo devolvía…

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Mon sac à main? Laid, usé, mais fonctionnel. Parce que ce qui rend bon un sac à main n’est pas sa beauté mais sa fonctionnalité. Et cela reside à l’essentiel dans sa capacité. Ça me fait rire de voir ces petits sacs à main que les mannequins portent quelquefois. Ça doit être pour ça qu’elles ont  toujours ces démarches si dressées, je me dis. Pour ça et parce qu’elles comptent sur d’autres pour porter leurs affaires…  Toutefois, pour ma propre santé vertébrale et puisque que je ne suis pas mannequin et que je ne compte sur personne pour porter mes affaires,  moi, j’essaie que mon sac diminue. De temps en temps (ce matin même) je lui practique une purge en m’efforçant de mettre seulement l’indispensable:
-Mes clés.
-Mon portable du pléistocène.
-Ma pendentif argentée.
-Un crayon de IKEA.
-Une gomme à crayón.
-Mon Stylo Lamy scolaire.
-Mon stylo Lamy Safari.
-Un stylo-bille ou deux [quelquefois encore plus (je pensé qu’ils se réproduisent quand je n’y suis pas…) ]
-Mon  bâton cacao à lèvres.
-Un rouge à lèvres.
- Une boîte de cartouches pour mes stylos.
-Des paquets de mouchoirs papier (plusieurs, mes morves sont génereuses et extraverties).
-Mon nécessaire-trousse à pharmacie avec les indispensables pour l’allergie, du paracetamol, des pansements adhésifs, un blush, une petite lime à ongles et un crayon pour les yeux presque fini…
-Mon agenda recyclé. Il est lourd comme un mort, mais je suis décidée à le finir et je vais jusqu’au bout de ce que je me propose…
-Mon portefeuille. Gros à éclater: des serviettes de bar, des tikets d’achats, la  carte d’identité, la carte vitale, de la ferraille -satanés centimes!- Je pense qu’un jour elle va accoucher. Tant qu’à faire…  qu’elle accouche des billets…
-Un petite chemise de carton.
-Mon appareil photo.
En profitant que j’allais à la pharmacie  pour chercher mes breuvages pour mon allergie, j’ai demandé au pharmacien  de peser mon sac.  Et bon, deux cents grammes qu’il a grossi... Sans doute c’est un sac qui pousse bien, il m’a dit, moqueur, pendant qu’il me le redonnait.

martes, 11 de marzo de 2014

Tras la vendimia (o una peli de manchas) // Après la vendange (ou un film de taches)



Lo que la mancha me ha revelado. Moleskine 21x13 / Ce que la tache m'a dit. Moleskine 21x13

El elenco / L'équipe artistique


Título: Tras la vendimia.
Categoría:   ¿Aventura, comedia, drama? Todo depende de ti…
Duración: Un par de ratos robados a la cotidianeidad que, en total y  por culpa del secado,  habrán sido unos tres cuartos de hora.

 REPARTO:
-Acuarelas.
-Lápiz acuarelable.
-Sacapuntas.
-Agua.
-Pincel gordete.
-Sal gruesa.
-Sal fina.
-Arroz de grano largo.
-Rotulador calibrado negro.

 

TRAILER
Todo comienza a finales Octubre, durante un viaje, con la visión rojiza de los viñedos ya  vendimiados. El asunto queda olvidado en la mente demente de la artista hasta que un buen día, inmersa en elucubraciones ensayísticas varias con arroz sobre sopas de colores varios,  prepara una sopa de tonos rojizos a la que decide añadir unas virutas de lápiz acuarelable morado, sal fina y gruesa. 



La sopa con sus ingredientes / La soupe avec ses ingrédients


Los residuos sólidos eliminados / Les résidus solides enlevés

... Abandonada la sopa a su suerte sobre el cuaderno, la artista, rendida ante tamaño esfuerzo, parte hacia el dormitorio donde dormirá a pierna suelta toda la noche.  A la mañana siguiente, seca la sopa y retirados los residuos sólidos, -¡cielos!- la mancha es reveladora. La imagen clara. Presa de la euforia creativa, rotulador calibrado en mano, aquella imagen de finales de Octubre aflora.

La mancha reveladora... / La tache révélatrice


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Titre: Après la vendange.
Catégorie: aventure, comédie ou drame?  Ça ne tient qu’à vous…
Durée: quelques moments volés à la vie quotidienne dont le montant, à cause du temps de séchage aura été  à peu près de trois quarts d’heure.

 L’ÉQUIPE ARTISQUE
-Les aquarelles.
-Le crayón aquarellable violet.
-Le taille-crayon.
-L’eau.
-Le gros pinceau.
-Le gros sel.
-Le sel ordinaire.
-Le riz long.
-Le stylo-feutre.

BANDE-ANNONCE:
Tout commence à la fin d’Octobre, pendant un voyage, avec la vue des vignobles déjà vendangés. Le sujet reste oublié dans l’esprit dément de l’artiste jusqu’à ce qu’un beau jour, où plongée dans des élucubrations artistiques diverses avec du riz et des soupes de couleurs différentes,  elle en prépare une entre carmín garance,  aubergine et auburn sur laquelle elle ajoute, par-ci, par là, quelques copeaux d’un crayon aquarellable violet, une poignée de sel ordinaire et de gros sel.  La soupe, abandonnée à son propre sort sur la feuille du cahier, l’artiste, épuisée à cause d’un si gran effort, part vers sa chambre où elle dormira comme une souche durant toute la nuit. Le lendemain matin, la soupe sèche et les résidus solides enlevés -mon Dieul!-, la tache est révélatrice. L’image est claire. Prise par l’euphorie créative, son stylo-feutre à la main, cette image-là de la fin d’Octobre émerge.