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lunes, 22 de octubre de 2012

Cari...// Chéri...


Lápiz grafito sobre papel 20x15


Cari, me dice ella en ese tono que nunca sé cómo interpretar, pero que no augura nada normal, bueno, ni previsible. ¡Que vamos a ser abuelos! El corazón me da un vuelco. No sé si alegrarme o no. Tenemos dos hijas: una de ellas, la pequeña, debería estar centrada en sus estudios y… no sería el momento; la otra, si bien es autosuficiente, está independizada y es algo más mayor, me consta que hasta ayer mismo, no estaba por la labor; pero…Hum… Mientras yo medito y me debato en un torbellino de emociones, mi esposa,  como si nada ocurriera, se ha ido a regar las plantas.  Y ahí está, en pleno diálogo con ellas… Porque ella está convencida de que es imprescindible que se sientan  comprendidas, queridas e integradas… Que tenemos que empatizar -dice-. Hay veces que quisiera ser planta, la verdad…
 Pasada la primera impresión ya me veo ejerciendo de abuelo: comprándole sus primeros lapiceros, yendo a los museos, pintando al aire libre…
Cari, mira qué bonita, me dice, mientras me enseña una orquídea que la tiene muy preocupada porque no florece, aunque no dejan de salirle hojas verdes.
-No tenemos que preocuparnos: dice la florista que no le pasa nada. Que hay que dejarla, que ahora está concentrando toda su energía en sus nuevas hojas verdes; que está inmersa en su “maternidad”. –Ay- suspira larga y profundamente.
 ¡Que vamos a ser abuelos, cari! –me dice entusiasmada- mientras la deposita entre mis manos.
 Exhausto, con la futura “madre” entre mis manos, me dejo caer en el sofá. Esta mujer me mata. Abuelo… de los hijos ¿de una Phalaenopsis? 

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Chéri, me dit-elle avec ce ton que je ne sais jamais comment interpréter,  mais qui ne présage rien de normal, bon, ou prévisible.-On Va être grands-parents ! Mon cœur se met à battre. Je ne sais pas si je dois me réjouir ou non. Nous avons deux filles : l’ une d’elles, la plus jeune, devrait être plongée dans ses études et… Ce ne serait pas le moment ; l’autre, si bien elle est autosuffisante, elle est déjà indépendante et elle est un peu plus âgée, je sais, jusqu’à hier même qu’elle n’était pas chaude pour ça ; mais…Hem… Tandis que je médite et me débats dans un tourbillon d’émotions, mon épouse, comme si rien  ne s’était passé, est allée arroser les plantes. Et là voilà,  en pleine conversation avec elles… Parce qu’elle est convaincue qu’il est indispensable qu’elles se sentent bien comprises, aimées, intégrées… Qu’il faut faire preuve d’empathie pour elles –dit-elle-. Il ya des fois où vraiment je voudrais  être une plante.
La première impression passée,  je m’imagine déjà représentant  le rôle de grand-père : en lui achetant ses premiers crayons, en allant aux musées, en peignant en plein air…
Chéri, regarde ! Qu’elle est jolie !, me dit-elle, pendant qu’elle me montre une orchidée pour laquelle elle est très préoccupée parce qu’elle n’a pas fleuri,  bien qu’elle n’arrête pas d’avoir de nouvelles feuilles vertes.
-Il ne faut pas se préoccuper. La fleuriste dit qu’elle va bien. Qu’elle n’est pas malade. Qu’il faut la laisser, que maintenant elle est en train de concentrer toutes ses énergies dans ses nouvelles feuilles verts ; qu’elle est plongée dans sa maternité. Oh !,  soupire-t-elle, longuement et profondément.
-On va être grands-parents,  chéri !- Me dit-elle enthousiasmée- pendant  qu’elle la met entre mes mains.
Épuisé, avec la future maman entre mes mains, je me laisse tomber sur le canapé. Cette femme me tue. Moi, le grand-père…des fils d’une orchidée  Phalaenopsis ??!!!




viernes, 5 de octubre de 2012

Un retrato bastante singular // Un portrait assez particulier

Acrílico sobre lienzo

Hay sensaciones, incluso físicas, que permanecen pese al paso del tiempo. Esta pintura está hecha partiendo de una foto en blanco y negro tomada por mi hermano algunos días antes de cortar mi melena, demasiado larga para lo que exigía mi colegio como uniforme para mi primera comunión. Estaba bastante enfadada por eso. El suelo bajo mis piés quemaba como si estuviese sobre el mismo infierno -estábamos a mediados de mayo-. Además, algunos días antes había perdido algunos dientes de leche y sonreír, pese a la idea del artista, no estaba en mis intenciones. Para completar mi ánimo, en el lado derecho de mi frente latía y brillaba un buen chichón  fruto de mis aventuras cotidianas... Bueno, pues esto es lo que tenemos: una  extraña expresión y un no menos raro retrato al acrílico lleno de gestos contradictorios...A fin de cuentas...Un poco ¡como yo misma!
Pero ahora, mientras escribo estas palabras, todo aquello que, en aquel momento, tanto me enfadaba llega hasta mí con una sonrisa tierna y cálida. Como una caricia.


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Il y a des sensations, même physiques, qui restent malgré le temps passé. Cette peinture a été faite sur une photo en blanc et noir prise pour mon frère quelques jours avant de couper mes cheveux, trop longs aux exigences de mon école pour l'uniforme de ma première communion. J’étais assez fâchée à cause de ça. Et. le sol brûlait sous mes pieds comme si j’étais sur l’enfer –on était à la moitié de mai- . En plus, quelques jours avant, j’avais perdu quelques dents de lait et sourire, malgré l’idée du artiste, n’était pas dans ma tête. Pour compléter mon état d’esprit, sur le côté droit de mon front brillait une grande bosse produite de mes aventures quotidiennes… …  Et voilà! On a une étrange expression et un drôle portrait à l’acrylique plein de gestes contradictoires…A fin de comptes... Un peu comme moi-même!
 Mais, maintenant, pendant que j’écris ces mots, tout ça que, à ce moment-là, me fâchait vient et me touche avec un sourire tendre et chaude. Comme une caresse.